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Les conditions continuent de se dégrader en France, tandis qu’en Amérique du Nord le retour des pluies risque de retarder encore un peu plus les travaux de semis.
Jusqu’à présent, c’est surtout la rouille jaune qui s’est manifestée cette année dans le blé, et depuis le début de la campagne. La pression a monté ces derniers jours dans pratiquement toutes les régions. Attention, toutefois aussi à la septoriose et à la fusariose des épis dans les régions où il a plu et à la rouille brune, là où les températures ont grimpé.
Les cultures françaises et du Midwest souffrent du climat sec et chaud tandis que les semis US et canadiens restent ralentis par un climat adverse.
Si les maladies sont restées relativement discrètes dans l’ensemble jusqu’à présent, le retour des pluies favorise la septoriose et dans les parcelles au stade floraison, la fusariose des épis. De même, les températures élevées sont propices à l’apparition de la rouille brune. La rouille jaune et dans une moindre mesure l’oïdium, sont jusqu’à présent les seules maladies qui avaient gêné le développement des blés. En colza, la campagne se termine avec dans l’ensemble des infestations limitées de charançons des siliques, et de pucerons cendrés. La vigilance reste cependant de mise.
Le climat se dégrade rapidement en France et en Allemagne, tandis que les US profitent de conditions plus favorables à l’avancée des travaux de semis.
Avec le retour de la pluie dans certaines régions, le risque septoriose sur blé s’est amplifié. Ailleurs l’absence de précipitations empêche la progression de la maladie. La pression rouille jaune progresse par contre dans toutes les régions, sur variétés sensibles surtout, mais pas seulement. En colza, la surveillance est aux insectes et en particulier aux charançons des siliques, même si dans la l’ensemble, la pression ne semble pas très forte pour le moment
Les précipitations viennent à manquer dans le Nord de la France et en Allemagne. Les blés d’hiver américains profitent en revanche de précipitations généreuses.
Alors que le risque sclérotinia s’éloigne avec l’avancée des stades, c’est maintenant aux charançons des siliques que les colzas sont exposés, ainsi qu’aux pucerons cendrés. En blé, la surveillance est surtout à la septoriose et aux rouilles. Si les conditions climatiques restent pour le moment, selon les régions, pas très favorables à la maladie, la rouille jaune est signalée ponctuellement dans la plupart des régions.
La France et la Russie profitent toujours d’une météo très favorable. Les semis printaniers aux US sont en revanche perturbés par les pluies.
Selon les conditions climatiques des derniers jours, la rouille jaune et la septoriose ont fait leur apparition dans les parcelles de blé, notamment sur variétés sensibles. L’heure est donc à la surveillance des parcelles.
En colza, selon les stades, c’est au sclérotinia qu’il faut être attentif, ou aux charançons des siliques, dans les parcelles plus avancées.
Le début du printemps s’accompagne de températures douces et de pluies régulières favorables aux cultures en France. La tempête hivernale qui a touché les US a en revanche suscité de nombreuses craintes.
La météo s’améliore en Europe et reste très favorable aux cultures en Russie. Le climat nord-américain est en revanche de plus en plus critique.
Dans les régions où le stade G1, chute des premiers pétales, est atteint pour le colza, et où il n’a pas fait trop froid, les pluies sont favorables au développement de la maladie. Sur céréales, la pression des maladies est assez calme pour le moment. Les conditions climatiques à venir pourraient favoriser leur arrivée.
La chute des températures a causé des dégâts en France tandis que l’Allemagne s’apprête à subir à son tour une vague de froid.
Le stade de sensibilité du colza au sclérotinia est le stade G1, « hampes secondaires qui commencent à fleurir et 10 premières siliques formées mesurant plus de 2 cm sur la hampe principale ». Pour bien le repérer, ce stade arrive 6 à 10 jours après le stade F1, floraison engagée. Le risque méligèthe disparaît avec l’entrée en floraison du colza. Quant aux pucerons cendrés et aux charançons des siliques, ils sont encore discrets dans l’ensemble, ou les colzas ne sont pas encore au stade sensible. En blé, c’est surtout la rouille jaune qui commence à être signalée dans les parcelles, quelles soient que la région.
L’arrivée de pluies rassure en France, mais la chute des températures met à risque les cultures de colza. En Russie en revanche, les conditions climatiques restent idéales.