L'historique de l'assurance récolte obligatoire :
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Après 2003, ‘Dugers’ a souscrit à l’assurance récolte, indépendamment de la grêle : « Avec l'assurance récolte, je suis assuré en cas d'arrêt d'irrigation (y compris arrêté préfectoral), dégâts des eaux (par exemple location de chenilles pour récolter du maïs) et tempête entre autres. Je considère cela comme une assurance revenu car les primes sont calculées en fonction des rendements et des prix des 5 dernières années ». Le terrenaute illustre avec son expérience : « L’assurance récolte m’a rattrapé le coup en tournesol en 2004 : récolte 10 quintaux plus 12 quintaux, hors franchise, de l’assurance ». Il a également reçu quelques paiements de ressemis après de gros orages intervenus au printemps.
Pour ‘Ced62’, tout dépend de la situation et du climat de l’exploitation : « Je suis en bordure de mer, donc les tempêtes avec les embruns salés, je connais. J'ai déjà eu de l'escourgeon battu sur pieds, il ne restait que 3/4 grains sur l'épi . C'est pour cela que je suis assuré pour les aléas climatiques. Mais je n'aime pas le système, car l'assurance me demande un rendement visé, par exemple 90q, je cotise donc pour 90q mais lorsque j'ai un sinistre sur une parcelle, l'assurance me demande la moyenne sur toute la récolte plus à cela, il faut rajouter la franchise. A la fin on n'y gagne plus grand chose. »
Couvrir une interdiction d'irriguer 3 ans sur 5 ?
Le terrenaute ‘laitier desabusé’ s’interroge sur la manière dont cela se passera en cas de problèmes récurrents : « Je me demande si l'assurance couvrira l'interdiction d'irriguer 3 ans sur 5 par exemple... » Pour lui, il serait plus utile d’assurer une lisibilité sur les prix des produits des agriculteurs et des intrants : « Qu'on nous laisse adapter nos assolements et gérer les aléas climatiques comme on le fait depuis quelques milliers d'années ».
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