L'occupation a débuté dans la matinée, a-t-on appris auprès du syndicat agricole qui demande à Vilmorin de « s'engager à renoncer à ces nouveaux OGM et au brevetage du vivant ». Dans leur viseur : les nouvelles techniques de sélection végétale dites NBT (New Breeding Techniques). Car pour la Confédération paysanne, les NBT « interviennent directement au niveau des gènes » comme la technique classique de la transgenèse.
La plupart de ces technologies - la Commission européenne en a recensé huit - visent à modifier durablement des plantes, via l'insertion de gènes qui ne sont pas conservés par leurs descendants.
Le syndicat souhaite donc que les semences obtenues via ces nouvelles méthodes tombent bien sous le coup de la réglementation contraignante sur les OGM en Europe. Le sujet est en discussion depuis 2007 à Bruxelles.
Contacté par l'AFP, Limagrain, propriétaire de Vilmorin, n'a pas souhaité s'exprimer sur le sujet. Coopérative auvergnate très discrète, Limagrain pèse 2,4 milliards d'euros de chiffre d'affaires. Le groupe, qui est le 4e semencier mondial sous sa marque Vilmorin, est à l'origine de 300 variétés et consacre près de 15 % de son chiffre d'affaires à la recherche.
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