Avec la fin des quotas, les planteurs de betterave s'attendent à une baisse du prix qui leur sera payé pour leur récolte. (©Terre-net Média)
« Destiné à tous les acteurs de la filière sucre de l'Union européenne, ce contrat leur permettra de couvrir leurs positions face au risque de fluctuations de prix et d'en anticiper les variations », justifie Euronext dans un communiqué. Ce contrat libellé en euros portera sur le sucre blanc raffiné, a précisé Nicholas Kennedy, directeur du développement matières premières d'Euronext lors d'une conférence de presse. Le sucre est déjà coté en bourse à Londres (sucre blanc) et à New York (sucre brut). Le contrat vise aussi bien les producteurs de sucre que les transformateurs, a-t-il précisé.
« Le marché du sucre est prêt. La production est suffisante, avec 16 à 18 millions de tonnes par an en Europe, et va encore s'alourdir avec la fin des quotas », estime M. Kennedy. « Les producteurs de betteraves sont souvent aussi céréaliers, ils connaissent donc le fonctionnement des marchés à terme », ce qui devrait les inciter à utiliser ce contrat sur le sucre, estime-t-il.
Le système européen de quotas de production, assortis de prix garantis et de restrictions d'exportations, prendra fin le 1er octobre 2017. Les planteurs de betterave s'attendent à une baisse du prix qui leur sera payé pour leur récolte, car les fabricants de sucre européens prévoient d'augmenter leur production.
L'Union européenne est le troisième producteur mondial de sucre derrière le Brésil et l'Inde, et le deuxième consommateur.
Pour surveiller les évolutions des cours des matières premières agricoles, connectez-vous sur :
© Tous droits de reproduction réservés - Contactez Terre-net
Chargement des commentaires