La brasserie est dans une dynamique importante en France, qui comptait 250 brasseries en 2006 et plus de 2 300 aujourd'hui. (©AdobeStock) Le 22e colloque consacré à la filière, le 5 avril, a été l’occasion de se pencher sur les perspectives du marché de l’orge brassicole. L’élément majeur qui jouera sur le marché international, c’est la situation géopolitique, « notamment les conséquences de la guerre en Ukraine et la dégradation des relations commerciales entre la Chine et l’Australie ».
Ce contexte tend le prix des intrants et influe sur l’offre et la demande à l’échelle mondiale.
Les acteurs de la filière ont listé d’autres points d’attention pour les mois qui viennent. D’abord, « le risque de dévers des fournisseurs d’orge brassicole vers l’orge fourragère », marquée par « une demande croissante et des prix en hausse ».
Aussi, la place de l’orge dans les assolements : les évolutions des charges de production entraineront des arbitrages entre les différentes cultures.
Les stocks de fin de campagne sont très bas dans l’hémisphère Nord, ce qui rend le marché d’autant plus dépendant des capacités d’exportation de l’Australie et de l’Argentine. Dans ce contexte, « tout accident climatique dans un grand pays producteur-exportateur déstabiliserait fortement l’ensemble du marché ».
En résumé, l’équilibre entre l’offre et la demande internationales est « particulièrement fragile » sur le marché de l’orge brassicole. Et les opérateurs de la filière ont profité de ce colloque pour insister sur la place de la France sur l’échiquier mondial, tant sur le plan des quantités que de la qualité des orges exportées.
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