
Un véhicule à hydrogène est plus efficace qu’un modèle diesel.
D’une part parce que le dihydrogène a une plus forte valeur de contenu énergétique (120 kJ/g) que l’essence ou le diesel (respectivement 42,7 et 41,9 kJ/g), ce qui signifie qu’un gramme de dihydrogène libère près de trois fois plus d’énergie qu’un gramme de diesel ou d’essence. D’autre part, parce que le rendement (puissance mécanique délivrée par rapport à l’énergie thermique du carburant) d’une pile à combustible peut atteindre, selon les modèles, jusqu’à 50 %, là où les meilleurs moteurs diesel ne dépasseront pas 45 % (35 % en essence). Rappelons en complément qu’un moteur électrique offre un rendement de 80 à 85 %.
Les véhicules à hydrogène seront hors de prix.
Il est vrai que pour le moment les modèles Toyota et Honda, dont l’arrivée sur le marché français est prévue à l’horizon 2017, sont annoncées à des tarifs européens plutôt élitistes, de l’ordre de 65.000 €. Mais comme toutes les nouvelles technologies, leur démocratisation ira de pair avec des coûts de production, donc des tarifs, plus abordables. Le média Übergizmo annonce ainsi que Toyota se donne pour objectif de réduire le prix de sa Miraï de 50% d’ici 5 ans.
A noter, de part leurs prix, les tracteurs de moyennes et fortes puissances pourront (proportionnellement) plus facilement absorber le surcoût d’une pile qu’un véhicule de tourisme.
Le fonctionnement d’une pile à combustible est dangereux avec un risque important d’explosion du dihydrogène.
Le stockage du dihydrogène peut être délicat, de part la nature (très) volatile du gaz et (très) inflammable (de plus la flamme est incolore). Il existe cependant aujourd’hui des solutions fiables de stockage, que ce soit à l’état gazeux ou liquide. En revanche, une pile à combustible fonctionne comme une pile « classique ».
Un tracteur à hydrogène a une autonomie ridicule.
Si pour sa première génération de tracteurs NH2 (2009) New Holland annonçait une autonomie de 1h30 de travail (pour une puissance de 110 ch), deux ans plus tard la seconde génération doublait la mise avec une autonomie de 3 à 4h (140 ch). Plutôt intéressant, d’autant plus qu’il n’y a pas un temps de charge prohibitif comme sur certains véhicules électriques. Il suffit de refaire le plein de dihydrogène.
Un tracteur à hydrogène permet d’être autonome en carburant sur sa ferme.
Le tracteur à hydrogène ne permet pas en lui même d’être autonome en énergie, mais il s’inscrit dans la réflexion de New Holland sur ce sujet. « Le concept de la ferme autonome en énergie est basé sur la capacité des exploitations agricoles à produire de l’énergie électrique à partir de sources renouvelables et respectueuses de l’environnement « explique la firme.
Par exemple, en valorisant l’unité photovoltaïque ou de méthanisation d’une exploitation par la production de dihydrogène ensuite utilisé dans le tracteur de la ferme.
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