 Les nouvelles variétés de blé sont plus résistantes que les anciennes. (© Terre-net Média)
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Cappelle, Etoile de Choisy, Champlein, Capitole… On se demande parfois si les variétés de blé cultivées il y a quarante, cinquante ou soixante-dix ans n’étaient pas plus rustiques que les actuelles. Pour en avoir le cœur net, Arvalis-Institut du Végétal a conduit cette année une expérimentation où ont été comparées des
variétés issues de génétiques anciennes et les nouvelles inscriptions. Les résultats sont sans appel. Tant au point de vue de la tolérance aux maladies que de la résistance à la verse et de l’exploitation de l’azote,
les variétés nouvelles sont beaucoup plus performantes que leurs aînées.
En ce qui concerne les maladies, les blés récents sont nettement plus résistants au piétin verse, à la rouille jaune, à la rouille brune et à l’oïdium. Ils se comportent aussi mieux vis-à-vis de la septoriose même si c’est probablement envers cette maladie que les progrès ont été les moins spectaculaires. Des travaux de l’Inra conduits sur la fertilisation azotée montrent également qu’à apports d’azote identiques, et avec un bon niveau de protection pour gommer un éventuel effet de sensibilité aux maladies, les nouvelles variétés fournissent un niveau de rendement plus élevé. Elles exploitent donc mieux l’azote.