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« Le désherbage en post-levée lève une grande part de doute »

Franck Duroueix, spécialiste désherbage à Terres Inovia : « La pression des adventices est parfois beaucoup plus faible qu’attendue. » (©Terres Inovia)<span style="font-size: 14px; text-align: justify; color: #000000;"> 
Franck Duroueix, spécialiste désherbage à Terres Inovia : « La pression des adventices est parfois beaucoup plus faible qu’attendue. » (©Terres Inovia) 

« Nous menons des essais de désherbage du colza depuis très longtemps, et nous avons souvent été confrontés à des parcelles sans mauvaises herbes qui nous obligent à abandonner l’essai. C’est d’autant plus marquant que les parcelles retenues pour ce type d’expérimentations sont justement des parcelles avec de fortes pression attendues d’adventices.

Un scénario défavorable aux adventices

Certaines entreprises, qui ne réalisent que 6 ou 7 essais désherbage une année donnée, peuvent en perdre la moitié ! Nous avions évoqué la question avec Corteva il y a quelques années. La synthèse que la société a réalisé sur dix ans, sur un grand nombre d’essais, et qu’elle a présentée au Columa cet hiver, est très intéressante. Elle montre que 15 % des parcelles censées être infestées de mauvaises herbes, se retrouvent dans un scénario de conditions défavorables à l’émergence d’adventices. La pression des mauvaises herbes est parfois beaucoup faible qu’on ne pouvait s’y attendre. 

Le gros avantage de la post-levée

Ce qui se passe dans les essais se retrouve exactement de la même façon dans les parcelles d’agriculteurs. Ça signifie que des producteurs pouvaient consacrer entre 70 et 100 € à un programme de prélevée, sans que cette dépense ne soit justifiée. D’où le gros avantage apporté par la possibilité désormais de désherber en post-levée. Elle lève le côté aléatoire de la présence ou pas de mauvaises herbes à l’automne.

Un tour de plaine en octobre

De façon plus générale, la prélevée peut aujourd’hui concerner les parcelles avec une très forte pression de mauvaises herbes, en particulier de graminées. Dans bien des situations, les agriculteurs peuvent partir sur un traitement de post-levée et traiter à vue, en fonction des mauvaises herbes présentes. C’est le meilleur rapport efficacité sur investissement. Ils feront, de toutes façons, dans ce cas, une économie d’environ 20 €/ha. En faisant son tour de plaine, on a encore l’opportunité de réaliser tous les rattrapages possibles.

Finie la prise de risque au semis

Dans les zones intermédiaires où certains commençaient à se poser la question de continuer à faire du colza, le désherbage en post-levée lève une grande part de doute. Avec l’arrivée des traitements antidicots de post-levée, la culture du colza fait un grand pas. Finie la prise de risque au semis. Le fait de pouvoir désherber les dicotylédones tout en post, permet d’implanter la culture sans trop investir, avec un risque acceptable, et de maintenir le colza dans certaines régions où il était menacé. Les fortes pressions de graminée peuvent justifier de maintenir une prélevée. Mais dans ce cas, le choix peut se porter sur des solutions basiques, suffisantes sur graminées, et moins onéreuses que des solutions complètes.

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