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Au Gaec Saint Pancrace, le colza est stocké en attendant les hausses de prix

Le Gaec Saint Pancrace a installé des cellules de stockage pour pouvoir décider du prix de vente de ses grains. (©AgriConsult)<span style="font-size: 14px; text-align: justify; color: #000000;"> 
Le Gaec Saint Pancrace a installé des cellules de stockage pour pouvoir décider du prix de vente de ses grains. (©AgriConsult) 

« Contrairement au blé, le colza ne bénéficie pas de primes de stockage, mais il est rare que les prix les plus élevés soit ceux que l’on observe à la moisson », explique Ghislain Marchal, associé du Gaec Saint Pancrace, à Bures en Meurthe-et-Moselle. C’est en misant sur une remontée des cours pendant la campagne que les membres du Gaec stockent, chaque année, tout leur colza, au même titre que leurs autres productions. « Nous avons installé en 2006, en extérieur, en suivant les conseils d’AgriConsult, 10 cellules métalliques de 300 tonnes chacune pour pouvoir alloter, précise l’agriculteur. Pour les besoins de l’exploitation, une capacité de 2 200 tonnes était suffisante. Nous avons surdimensionné notre projet pour proposer du stockage à façon à des voisins ou leur acheter des céréales pour ensuite les revendre. » 

Définir son prix de revient

Les associés ont une entreprise de travaux agricoles et bénéficient d’un agrément négociant. Ils proposent à d’autres agriculteurs le travail à façon de A à Z, avec, en plus, la possibilité d’acheter leur récolte.

Sur les 370 ha que compte leur exploitation, environ 80 ha sont consacrés au colza. La surface est descendue cette année à 40 ha car les conditions étaient trop sèches à la levée. « Nous calculons notre prix de revient pour le colza et, lorsqu’il est atteint, nous continuons à surveiller les cours pour tenter d’obtenir le prix le plus élevé possible », poursuit l’agriculteur lorrain.

Récolter un colza bien sec

« Le colza est plus délicat à stocker que le blé, remarque Ghislain Marchal. S’il est un peu humide, il ne se conserve pas bien. C’est pourquoi, il faut absolument attendre qu’il descende en-dessous de 9 % d’humidité pour le récolter. »

Ghislain Marchal
« Le colza est plus délicat à stocker que le blé car il est plus sensible à l’humidité ». (©Ghislain Marchal) 

Le Gaec s’est aussi équipé d’un matériel de nettoyage pour éliminer les impuretés. « Lorsqu’il reste des impuretés, le tas risque de chauffer, indique l’agriculteur. En plus de nettoyer le grain, il faut aussi surveiller la température des lots à l’aide de sondes. » Il sait que les problèmes sont plus fréquents avec un stockage à plat dans un hangar, mais reste néanmoins très vigilant. « Il nous arrive de nettoyer deux fois du colza si besoin. »

Obtenir une bonne valorisation

Ghislain Marchal reconnaît que, ces dernières années, à cause des aléas climatiques et de la montée en puissance des insectes, il a peiné à faire mieux que 30 q/ha. En stockant, le Gaec tente alors de tirer la meilleure valorisation possible pour son colza. « Nous avons diversifié l’assolement en introduisant des céréales, du maïs et du tournesol, mais nous avons maintenu 20 à 25 % de colza car, malgré les difficultés, c’est une bonne tête d’assolement. »

Article publié initialement le 17/07/2020.

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