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La lutte contre les limaces débute avant même les semis

La protection des cultures contre les limaces commence avant le semis. (©Image par <a href="https://pixabay.com/fr/users/efraimstochter-12351/?utm_source=link-attribution&utm_medium=referral&utm_campaign=image&utm_content=421515">M W</a> de <a href="https://pixabay.com/fr//?utm_source=link-attribution&utm_medium=referral&utm_campaign=image&utm_content=421515">Pixabay</a>)
La protection des cultures contre les limaces commence avant le semis. (©Image par M W de Pixabay)

Des manques à la levée ? Des feuilles de céréales effilochées ou trouées ? Autant de symptômes signes de la présence de limaces dans vos parcelles. Si en France, elles peuvent être noires ou grises, ce sont principalement les grises (Deroceras reticulatum) qui sévissent. Pour se développer et se déplacer, ces ravageurs, essentiellement nocturnes, ont besoin d’humidité et d’abris. Les céréales sont sensibles à leurs attaques du semis au stade 3-4 feuilles. Au-delà, la plante est capable de compenser les pertes subies. La présence d’interstices dans le sol est également un critère favorable car ce ravageur ne creuse pas. Les limaces apprécient aussi de trouver de la nourriture à disposition avant même l’implantation des cultures : la gestion des repousses, couverts ou résidus est donc essentielle.

Priver les limaces de nourriture

La gestion du risque limace se décompose en trois étapes : mobiliser les leviers agronomiques durant l’interculture ; observer l’activité des populations avant et après le semis ; et évaluer le risque pour intervenir si nécessaire. Premier levier donc, le travail du sol. Un déchaumage juste après la récolte du précédent assèchera le sol et détruira les œufs et les jeunes limaces en les exposant à la sécheresse. Répétée plusieurs fois, cette stratégie privera les ravageurs de nourriture. Le choix de couverts d’interculture peu appétents, comme la moutarde et la phacélie (contrairement au colza ou au seigle) est également à privilégier. Une fois les leviers agronomiques activés, il est important de suivre l’activité des limaces et ce, avant même le semis.

Observer l’activité des limaces via des pièges

Comment ? En installant des pièges, à plusieurs endroits de la parcelle espacés d’au moins cinq mètres, en bordure et à l’intérieur des champs. Ne pas oublier de les humidifier et d’aller les observer chaque matin. Si l’activité des limaces est visible ou si plus de 30 % de plantes sont attaquées, alors le risque est avéré et une intervention est à prévoir. Deux substances actives sont à disposition des agriculteurs : le métaldéhyde et le phosphate ferrique, une solution de biocontrôle. Celle-ci se révèle aussi efficace que le métaldéhyde avec toutefois, une action flash un peu moindre. L’application des granulés peut se faire avant le semis ou en plein 4 à 5 jours après le semis, tout dépend de l’activité des populations de ravageurs. La durée d’efficacité des anti-limaces est d’au moins 15 jours, un peu moins s’il pleut. Après la levée, les traitements sont moins performants car l’appétence des granulés entre alors en concurrence avec les plantes.

En résumé, si l’intervention en culture permet effectivement de limiter les dégâts, la gestion des populations de limaces doit être raisonnée en amont, via des leviers agronomiques.

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