La réglementation sur le glyphosate est désormais claire, avec une visibilité sur les 10 ans à venir. En novembre 2023, la Commission européenne a, en effet, renouvelé l’approbation de la substance active jusqu’au 15 décembre 2033. Alors que les prix sont au plus bas, après trois années de forte volatilité, Soufflet Agriculture lance une offre commerciale inédite. « Dès à présent et jusque mi-juillet, nous proposons à nos clients un contrat triennal, avec un prix ferme et définitif, qui les couvre pour les trois prochaines campagnes, explique Alexandre Hallier, directeur appro international produits de protection des plantes chez Soufflet Agriculture.
L’agriculteur se positionne dès aujourd’hui sur un volume, réparti sur trois dates de livraison - juillet 2024, juillet 2025 et juillet 2026 – avec des paiements à échéance, non anticipés. » Cette offre, qui n’est donc indexée sur aucune éventuelle hausse des prix, n’est proposée qu’en France !
En interculture, un allié de poids
Avec cette offre, Soufflet Agriculture entend accompagner ses clients, dans un contexte tendu. « Après une campagne de désherbage perturbée par des semis de céréales décalés ou retardés, et d’abondantes pluies en sortie d’hiver, tous les traitements n’ont pas pu être réalisés dans les temps, poursuit Alexandre Hallier. Le désherbage des cultures de printemps s’annonce également compliqué. Un nettoyage des parcelles, en interculture, cet été, sera, dans bien des situations, indispensable pour appréhender sereinement les semis suivants. Le glyphosate 360 se présente dès lors comme un allié incontournable, nous souhaitons donc faire profiter à nos clients de prix attractifs. »
Pour rappel, l’emploi du glyphosate n’est lié ni au type d’adventices présentes, ni au couvert en place. Son utilisation dépend de la technique de travail du sol (labour ou non), de la période de semis de la culture suivante (automne ou printemps) et de l’hydromorphie du sol. La dose maximale annuelle autorisée est de 1 080 g/ha, sauf dans le cadre d’une lutte réglementée obligatoire, comme c’est le cas pour l’ambroisie par exemple : la dose maximale passe alors à 2 880 g/ha.
Sécuriser la disponibilité
Pour Soufflet Agriculture, l’enjeu de cette nouvelle offre commerciale est aussi de fluidifier la partie industrielle alors que le nombre d’acteurs proposant cette matière active tend à se réduire. « Compte tenu du niveau de stocks et des conditions météo de l’année, la demande devrait augmenter. Il vaut mieux se couvrir dès que possible. Sécuriser la logistique est un réel enjeu », concède-t-il.
