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Fertilisation azotée du blé et taux de protéines : tout se joue au 3e apport

Fertilisation azotée du blé et taux de protéines : tout se joue au 3e apport
(©Adobestock)

Les besoins en azote du blé diffèrent selon les périodes du cycle de végétation. Faibles lors des premiers stades, ils augmentent sensiblement à partir de la montaison pour atteindre un pic entre le stade 2 nœuds et le stade floraison. Le fractionnement de la dose totale, en plusieurs apports, vise à répondre au plus juste aux besoins de la plante à un instant t, tout en évitant les sur-fertilisations et, avec elles, les risques pour l’environnement. Les experts s’accordent pour dire que le fractionnement en trois apports reste la stratégie la plus efficace pour viser à la fois des hauts rendements et des fortes teneurs en protéines. Dans cette stratégie, le troisième apport, réalisé en général entre le stade 2 nœuds et le stade gonflement, a deux objectifs : poursuivre l’alimentation de la plante et la production de grains de blé et augmenter la teneur en protéines des grains. Appliqué à ce stade, un apport de 40 à 80 unités d’azote améliorerait la teneur en protéines des blés de 0,3 à 0,5 %. Intervenant après la régression des talles inutiles, cet apport s’avère en effet très efficace car le transfert d’azote vers les feuilles du haut, les épis, puis les grains est alors plus rapide.

À chaque débouché son taux de protéines

En fonction des variétés et des utilisations des céréales, l'objectif peut être soit d’atteindre une teneur en protéines précise (11-12 % en blés panifiables, 13-14 % en blés durs et blés améliorants) soit au contraire de ne pas dépasser le seuil de 10,5 à 11 % pour les blés biscuitiers. Le pilotage du 3e apport reste donc nécessaire pour atteindre la teneur souhaitée, sans pénaliser le rendement. Mais le climat joue aussi un rôle déterminant sur la teneur finale en protéines. Ainsi, alors que des pluies en cours de montaison et au stade gonflement seront favorables à l’absorption de l’azote en période de forte croissance, des températures élevées, un excès ou un manque d’eau perturberont ce phénomène. Après floraison, une sécheresse mesurée aura un effet positif, participant à la concentration de l’azote dans le grain. À l’inverse, un climat favorisant les maladies racinaires limitera la photosynthèse et donc l’absorption de l’azote.
Une fois la date calée, l’autre question qui se pose est sous quelle forme apporter l’azote ? Selon l’institut technique Arvalis, à dose totale identique, la forme ammonitrate permet un gain moyen du taux de protéines de + 0,6 à 0,8 %, comparée à la solution azotée liquide. Le réglage précis de l’épandeur est aussi un facteur à prendre en compte car les pertes peuvent être source de baisses du taux de protéines. À noter que les méthodes de pilotage telles que Jubil, N Tester ou Farmstar proposent toutes une déclinaison « protéines » de leurs règles de décision : une sécurité pour atteindre la teneur visée, dans les limites permises bien sûr par la variété implantée.

 

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