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Les clés pour bien réussir son semis de colza

Les clés pour bien réussir son semis de colza
(©Adobestock)

Comme chaque année, la récolte de colza n’est pas encore faite qu’il est déjà temps de préparer la prochaine campagne. En effet, l’étape du semis est capitale pour bien démarrer la culture et, ainsi, assurer le rendement visé. Réussir l’implantation, c’est avant tout favoriser une levée rapide et homogène. En effet, un colza robuste résistera mieux aux éventuelles attaques de bioagresseurs à l’automne, à commencer par les grosses altises, l’ennemi numéro 1 de la culture. L’objectif est d’atteindre le stade 4 feuilles avant le 20 septembre car, à partir de là, le colza n’est plus sensible aux attaques de ce ravageur. Pour se faire, si possible, semez précocement, avant fin août. Une croissance dynamique et continue durant l’automne, avec des pieds vigoureux (au moins 25 g/plante mi-octobre), sera de bon augure pour une reprise dynamique en sortie d’hiver.

Préserver l’humidité du sol

Mais, avant de semer, il est important de préparer un bon lit de semences pour favoriser la levée et un bon enracinement du pivot. Le défi est d’être prêt à intervenir dès qu’une fenêtre climatique propice s’ouvrira : l’idéal étant de semer juste avant la pluie. Sur une parcelle donnée, le travail du sol doit se raisonner à l’échelle de la rotation en tenant compte des conditions de récolte du précédent. Quelle que soit la situation, l’objectif est de limiter l’assèchement dans les premiers centimètres du sol pour préserver l’humidité résiduelle. En résumé : pour l’implantation du colza, pas de travail superflu du sol. La profondeur de travail des engins et le nombre d’interventions doivent être limités au strict nécessaire. Dans les sols argileux, évitez un travail profond sur sol sec ou compacté, synonyme de création de mottes. N’hésitez pas à rouler après chaque passage d’engins si ceux-ci sont indispensables. En sols limono-sableux, limitez les phénomènes de battance qui pourraient compliquer l’enracinement des cultures.

Semis direct, strip-till, semoir monograine… faites votre choix

Quant au choix de l’outil pour réaliser le semis, plusieurs options. Le semis direct, tout d’abord, est à réserver aux sols bien structurés. Parmi ses atouts : un bon contrôle des adventices. Opter pour un semis précoce car les levées sont en général plus lentes. À éviter en revanche si le risque limaces est avéré car ces ravageurs apprécient la présence des résidus. Dans les sols argileux, l’option « strip-till et semis combinés » est délicate. Quand le sol est trop frais, le risque est de ne pas refermer correctement la ligne de semis. À l’inverse, quand le sol est très sec en surface, la fissure sur la ligne de semis peut créer des blocs de terre et limiter la présence de terre fine, indispensable pourtant pour une bonne implantation de la graine. Il est alors préférable de dissocier les deux opérations (fissuration et semis). En sols peu argileux, il conviendra d’attendre le ressuyage du sol sur l’ensemble de la profondeur de travail pour éviter tout risque de lissage et de compactage. Le semoir monograine à disques permet quant à lui un positionnement régulier de la graine et offre un excellent contact sol-graine, recherché notamment quand les conditions de levée sont sèches.

Viser 20 à 35 plantes/m2 en fin de levée

Dans tous les cas, mieux vaut opter pour des variétés présentant une bonne vigueur au départ et, afin de limiter le nombre de pieds sur le rang, il est impératif d’adapter la densité de semis. Une surdensité augmentera la concurrence entre plantes, favorisera l’élongation des pieds chétifs et peu robustes et pénalisera le rendement. L’objectif de peuplement se situe entre 20 et 35 plantes/m2 en fin de levée. Bien entendu, cette fourchette varie selon la structure du sol, la disponibilité en azote, le choix de la technique du semis (les pertes sont moindres avec un semoir monograine qu’en semis direct) et l’écartement du semoir. Plus il est large, plus la densité doit être faible. En effet, la densité de semis se raisonne en fonction des pertes attendues à la levée. Quant à la profondeur de semis, visez entre 2 et 4 cm, pour, là encore, profiter d’une éventuelle fraicheur.

Et si cela ne fonctionne pas ?

Si la théorie ne peut, malheureusement, pas toujours être mise en pratique, la question d’un éventuel retournement peut, selon les années, se poser. Sachez qu’avez un colza, cette option est rarement rentable, notamment en termes d’investissements déjà engagés. En sortie d’hiver, même s’il ne reste plus de 5 à 10 plantes/m2, la culture peut être préservée si le désherbage a été efficace. Cette espèce dispose en effet d’une forte capacité de compensation.

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