Contenu proposé par Farmi et conçu par Terre-net Factory

Adoptez les bons gestes pour atténuer le changement climatique

Adoptez les bons gestes pour atténuer le changement climatique
(©Adobestock)

Le monde agricole est l’un des premiers à subir le changement du climat : sécheresses à répétition, pluies de plus en plus irrégulières, apparition de nouveaux parasites... autant de phénomènes qui compliquent la conduite des cultures. Mais les agriculteurs ont aussi un rôle clé à jouer pour ralentir ces phénomènes. Comment ? En réduisant leurs émissions de gaz à effet de serre et/ou en stockant davantage de carbone sur leur ferme. Car, l’agriculture est responsable de près de 19 % des émissions de GES. À chaque agriculteur d’identifier les leviers les plus adaptés à son exploitation, que ce soit en grandes cultures ou en élevage.

Ne pas laisser les sols nuls

Pour augmenter le stockage de carbone dans les sols, l’un des leviers est de ne pas les laisser nus. Un sol « vivant », riche en matière organique, stockera davantage de carbone car les véritables agents stockeurs, ce sont les micro-organismes. L’implantation de couverts végétaux est donc vivement conseillée, qu’il s’agisse de Cipan, de Cive, de cultures dérobées... tous participent à enrichir le sol en matière organique. Laisser les résidus de culture en place – en prenant soin de mesurer l’impact sur de possibles ravageurs – s’avère également une bonne option, tout comme l’apport de déjections animales. La mise en place de prairies temporaires dans les rotations peut également jouer ce rôle.

N’oublions pas non plus la gestion des haies : plus celles-ci seront étagées, plus leur capacité de stockage sera importante. Sans oublier que l’implantation de ces arbustes protège les troupeaux lors d’épisodes de fortes chaleurs. Et si le contexte de l’exploitation le permet, pourquoi ne pas étudier un projet d’agroforesterie ?

Réduire ses émissions de GES

En grandes cultures, le poste le plus émetteur de GES est l’apport de fertilisants. L’une des solutions peut être de réduire l’utilisation d’engrais minéraux azotés, d’utiliser des formes moins émettrices - l’ammonitrate émet par exemple moins de CO2 que la solution azotée - ou d’adapter leur épandage : enfouissement, chaulage des sols...

L’introduction de légumineuses dans la rotation réduit le recours aux engrais minéraux. Cela peut aussi passer par une gestion optimisée des résidus de récolte, l’implantation de cultures moins gourmandes en azote ou le recours à l’agriculture de précision, via des outils d’aide à la décision, pour apporter la juste dose au bon moment.

Limiter la consommation de carburant

Pour un agriculteur, réduire ses émissions de CO2 passera aussi par une utilisation raisonnée des combustibles fossiles en réduisant notamment sa consommation de carburant. L’une des stratégies est d’adopter une écoconduite en entretenant régulièrement son matériel et en réglant différents paramètres (boîte de vitesses, pression et choix des pneumatiques, lestage du tracteur...), en labourant moins profond ou en abandonnant complètement la charrue, en diminuant le temps d’utilisation des engins, en raisonnant les itinéraires de culture et en utilisant un tracteur bien dimensionné à la tâche à effectuer. Faire appel à une Cuma ou à un prestataire de services peut être une solution, tout comme l’utilisation d’énergies alternatives : biocarburants, moteur à hydrogène...

Des effluents d’élevage aux énergies renouvelables

En élevage, plus question de se voiler la face, ce secteur contribue aussi, de manière significative aux émissions de GES : via la fermentation entérique des ruminants, lors de la chaîne de fabrication des aliments pour le bétail ou selon la destination des effluents. Mais là encore, ce n’est pas une fatalité. Des solutions existent pour réduire cet impact. Cela passe notamment par le choix de l’alimentation des bovins (origine et typologie) et par une gestion efficace des effluents. La mise en place d’une unité de méthanisation peut être une stratégie pour les recycler. Mais attention, un tel projet doit être étudié au plus juste pour calculer avec précision sa rentabilité à l’échelle de l’exploitation.

Du côté des installations, la pose de panneaux photovoltaïques ou la construction d’une unité d’agrivoltaïsme peuvent, elles aussi, participer à réduire les émissions de GES. La production d’électricité renouvelable reste en effet une alternative intéressante mais là encore, de tels projets ne s’intègrent pas toujours dans les stratégies économiques des fermes. À étudier au cas par cas.

Terre-net Factory
Cette communication co-brandée est rédigée par Terre-net Factory, un service indépendant de la rédaction de Terre-net, pour le compte d’une entreprise extérieure. Le sujet est proposé par le client et soumis à consultation de la rédaction en chef du titre, qui peut s’opposer à un projet allant à l’encontre de sa ligne éditoriale.

NEWSLETTERS

Newsletters

Soyez informé de toute l'actualité de votre secteur en vous inscrivant gratuitement à nos newsletters

MATÉRIELS D'OCCASIONS

Terre-net Occasions

Plusieurs milliers d'annonces de matériels agricoles d'occasion

OFFRES D'EMPLOIS

Jobagri

Trouvez un emploi, recrutez, formez vous : retrouvez toutes les offres de la filière agricole

Réagir à cet article