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OGM Les semenciers rejettent les critiques après les contrôles de la DGAL

PARIS, 8 août (AFP) - Les semenciers français ont estimé jeudi que les réactions négatives aux analyses de la Direction générale de l'alimentation (DGAL) montrant qu'un quart des lots importés de semences contenaient des traces d'OGM ont "occulté la réalité".

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Les analyses divulguées mardi par la DGAL sur 447 échantillons de semences importées montrent que les lots commercialisés "sont conformes à la réglementation", affirment dans un communiqué les semenciers, regrettant que "certaines réactions négatives aient occulté la réalité". Ils soulignent que 75 % des lots ne présentent aucune trace d'OGM et 21 % de "faibles traces d'OGM autorisés à la culture ou à l'importation".

Sur les 447 lots importés contrôlés, un peu moins d'un quart contenait des traces d'organismes génétiquement modifiés (OGM), mais avec des taux autorisés par les règlements sanitaires. Deux échantillons ont révélé des traces à un seuil supérieur à 0,5 % et ont de ce fait été renvoyés dans leur pays d'origine, le Chili, indiquait la DGAL mardi.

Après la publication de ces résultats, la Confédération Paysanne et Greenpeace ont réagi violemment, réclamant l'interdiction des importations de semences en provenance de pays où les OGM sont autorisés.

Pour les semenciers, ces contrôles illustrent "l'esprit de responsabilité des autorités en charge des contrôles" et "garantissent l'absence de risques des semences concernées, tant pour la santé que pour l'environnement".

Les écologistes et plusieurs associations de consommateurs demandent que la notion de seuil toléré fasse l'objet d'une véritable réglementation européenne. Bruxelles propose d'accepter une contamination de 0,5 % des semences, mais ce seuil, qui devra être transposé dans la législation de chaque Etat membre, n'a pas encore été adopté.


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