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Les tempêtes de décembre 1999 Un révélateur des progrès à réaliser

PARIS, 19 sept (AFP) - Transports, stockage, organisation du travail, restructuration foncière: les tempêtes Lothar et Martin qui, fin décembre 1999, engendraient la destruction de millions d'arbres, ont été un révélateur des progrès à réaliser dans la filière bois, selon une étude du Conseil Economique et Social (CES).

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Intitulée "la filière forêt-bois: les conséquences de la tempête et les enseignements à en tirer", l'étude du CES publiée jeudi relève notamment les progrès "indispensables à faire" en matière de prévision météorologique, de mesure et d'estimation, de réactivité des acteurs...

Si les dégâts occasionnés par les tempêtes Lothar et Martin ont constitué une catastrophe économique, ils ne sont cependant pas une catastrophe écologique. La nature a repris ses droits, de nouvelles pousses sont apparues, germes de la prochaine forêt. Mais, souligne le CES, ils ont réduit à néant les efforts d'accompagnement sylvicoles de plusieurs générations. Le morcellement de la propriété forestière a été "un frein à la récolte d'urgence", souligne le CES qui estime que le moment est venu de "mettre en place des mécanismes nouveaux et de rendre plus efficaces des procédures de regroupement".

En matière de transports, il a pu être constaté une insuffisance du nombre de véhicules et également l'inadaptation du matériel ferroviaire. Selon le CES, une réflexion reste à conduire "avec la SNCF en particulier, sur la coordination rail-route, la conservation de certaines gares bois équipées...

Concernant l'assurance tempête, la forêt française privée - l'Etat quant à lui est son propre assureur - est peu ou très peu assurée contre ce risque. Le CES estime qu'une participation publique est nécessaire. Il préconise la création d'un fonds d'Etat pour réassurance partielle en cas de catastrophe naturelle.


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