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Peste porcine en Moselle Le dispositif mise sur l'auto-immunisation

METZ, 8 oct (AFP) - Le dispositif mis en place par les services de l'Etat en Moselle pour lutter contre l'épizootie de peste porcine classique (PPC) apparue en avril 2002 dans le département, mise sur l'auto-immunisation des sangliers sauvages dans la zone considérée comme infectée, a indiqué mardi 8 octobre la préfecture.

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Dans un arrêté du 7 octobre 2002, le préfet de Moselle a fixé les modalités d'action des services de l'Etat contre la PPC chez les sangliers sauvages, vecteurs de la maladie.

Dans un premier temps, la chasse aux sangliers en battues restera interdite pendant deux mois à compter du 12 octobre dans la zone infectée (zone délimitée par la frontière luxembourgeoise au nord, l'autoroute A31 à l'ouest et la rivière Moselle à l'est). Des tirs à l'affût seront toutefois autorisés pour réaliser des prélèvements.

Parallèlement, la destruction massive de la surpopulation de sangliers dans le reste du département sera autorisée, excepté dans une zone d'observation de 20 km à l'ouest de la zone infectée.

L'objectif est de "parvenir dans la zone infectée à un taux d'environ 70% de sangliers immunisés contre 50% actuellement, amenant ainsi à l'auto-immunisation des populations de sangliers sauvages", a indiqué le directeur des services vétérinaires Laurent Larivière.

La deuxième phase du dispositif consistera en une phase de quelque semaines de chasse intensive destinée à remédier à la surpopulation des sangliers sauvages dans ce secteur.

Un cas de PPC avait été découvert en Moselle en avril 2002 à Basse-Rentgen sur le cadavre d'un sanglier sauvage, provoquant l'interdiction de la circulation des porcs.


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