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José Bové Le syndicaliste dénonce des "manoeuvres politiques" derrière sa condamnation

PARIS, 30 nov (AFP) - Le porte-parole de la Confédération paysanne, José Bové, condamné à une peine de 14 mois de prison pour arrachage de plants d'OGM, dénonce les "manoeuvres politiques" qui visent le mouvement social à travers sa personne, dans un entretien publié samedi par le quotidien L'Humanité.

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"J'ai toujours agi dans le cadre syndical", insiste José Bové, pour qui "il n'y a pas de hasard lorsqu'on vise les leaders syndicaux".

"Je n'ai jamais été dupe et je l'ai toujours répété: c'est bien le mouvement social qui est visé", affirme le leader syndical.

"Personne n'est dupe de ces manoeuvres", qui sont "politiques", ajoute-t-il, relevant qu'"il y a d'abord eu les faits syndicaux sortis de la traditionnelle loi d'amnistie, et donc considérés comme des délits de droit commun".

"Il ne s'agit pas seulement de Bové, mais il s'agit de mettre au pas tous ceux qui luttent contre cette logique économique", selon lui.

José Bové estime cependant que "maintenant, le combat est gagné dans les têtes" et qu'"il faut rendre définitif le moratoire européen sur les OGM".

Une demande de grâce a été déposée par ses partisans auprès du président de la République. "Si Chirac répond positivement, ce sera pour moi la victoire du mouvement social et international", ajoute José Bové, qui devrait être incarcéré après les fêtes de fin d'année.


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