A l'issue de sa visite, où il était accompagné de trois ministres et d'Alain Juppé, le député-maire (UMP) de Bordeaux, le Premier ministre a déclaré que comme samedi matin au salon du Bourget et dans la soirée à Ajaccio, il avait reçu "un accueil chaleureux et généreux".
Samedi, M. Raffarin n'avait pu tenir un meeting à l'aéroport de Bastia envahi par des manifestants opposés à la réforme des retraites.
Pendant deux heures, dimanche matin, le Premier ministre a effectué un véritable parcours du combattant à travers des centaines de stands ou de nombreux exposants français lui ont lancé, tout en applaudissant, "Tenez bon!", "Surtout ne lâchez pas le morceau!".
Bernard Magrez, PDG du groupe William Pitters et grand propriétaire bordelais, lui a lancé un "Bravo pour l'exemple que vous donnez aux Français, pour votre pugnacité et votre efficacité". "Nous avons besoin de gens comme vous", a-t-il ajouté.
Un peu plus loin, la baronne Philippine de Rothschild, propriétaire de Mouton Rothschild lui a déclaré: "vous êtes mon Premier ministre préféré".
Un exportateur de Cognac lui a cependant fait part de ses inquiétudes concernant la baisse des exportations vers le marché américain. A l'issue de cette visite, M. Raffarin a qualifié, lors d'une allocution, la 12e édition de Vinexpo "d'événement extraordinaire à l'image d'un pays à la fois audacieux et généreux". Il a souligné que ce salon "est pour l'Europe et le monde un rendez-vous professionnel exemplaire".
Il a ensuite salué "la puissance économique de ce marché mondial des vins et spiritueux", qui représente 250 milliards d'euros, tout en soulignant les difficultés "d'un marché en surproduction". |