En dépit de son architecture cubique, l'Opel Meriva réussit d'emblée le tour de force de présenter un style avenant et immédiatement identifiable en tant que produit Opel.
La calandre maison, un capot avant bombé, des épaulements et des passages de roue bien marqués s'harmonisent dans un ensemble monocorps sans lourdeur. La Meriva se donne en fait des airs de monospace, avec les inconvénients propres à ce type de véhicules, notamment en termes de visibilité et surtout vers l'avant à cause des montants de pare-brise doubles et épais.
A bord, on découvre un univers soigné et de bon goût, même si le noir dominant n'est pas très gai. La version de base Essentia ne bénéficie hélas pas des cerclages chromés des cadrans, qui ajoutent du chic à l'intérieur de ce modèle.
Pour une fois , la nouveauté se situe à l'arrière avec la présence d'un coffre de bonne capacité et l'introduction d'une modularité inédite baptisée Flexspace, que l'on peut traduire par espace flexible. Le siège central arrière, réduit pour la circonstance à un strapontin, peut ainsi s'escamoter pour permettre aux sièges latéraux, par ailleurs équipés de dossiers inclinables, de glisser latéralement et de s'éloigner de la portière pour obtenir en fait une configuration à quatre places « étalées »...
Disponible en avril Moteurs : 1,6 l de 87 et 100 ch, 1,8 l de 125 ch Moteur diesel : 1,7 l en septembre Prix : de 12 900 euros a 16 000 euros
Retrouvez l'intégralité de notre essai dans L'argus du 06 mars 2003, disponible en kiosque et sur abonnement.
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