Dans la catégorie 4 x 4 de loisirs où la concurrence est rude et le Diesel primordial, l'Outlander n'a que peu d'espoir. Pourtant, son style et ses qualités routières mériteraient mieux.
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Seul nouveau modèle lancé en Europe par Mitsubishi depuis 2000, l'Outlander n'a que peu d'arguments pour remonter de manière significative la notoriété d'une marque qui, en considérant notre continent comme une « fédération » d'Etats à l'américaine, s'est exclue du marché européen.
Une récente restructuration de la marque annonce un timide revirement, mais en n'équipant pas l'Outlander d'un moteur Diesel, Mitsubishi confine ce nouveau modèle à une diffusion confidentielle.
Présenté comme un break sportif, et non comme un 4 x 4 de loisirs, l'Outlander justifie assez facilement son appellation, même si son volume de chargement reste faible.
En effet, la roue de secours est placée sous le plancher de coffre au-dessus du silencieux d'échappement, ce qui relève d'autant le plancher et le seuil de chargement. Quant au sport, il faudrait un moteur moins creux à bas régime, et perdre 300 kg, pour pouvoir y prétendre réellement.
Hormis ces deux handicaps majeurs que sont le manque de couple à bas régime et une surcharge pondérale incompatible avec l'esprit sportif tel que nous le concevons en Europe, l'Outlander permettra aux clients audacieux et branchés de découvrir le nouveau concept crossover, ce style couteau suisse très en vogue en Amérique et de plus en plus recherché en Asie.
Disponible de suite avec moteur 2 litres 136 ch 2 niveaux de finition Elegance et Exceed 22 900 euros et 25 900 euros
Retrouvez l'intégralité de l'essai dans L'argus du 24 avril 2003, disponible en kiosque et sur abonnement.