La direction de Nestlé Waters France, jointe par l'AFP, a confirmé l'information révélée vendredi par le quotidien économique Les Echos, précisant qu'il ne s'agit "pas de suppressions d'emplois, mais de mesures adaptées à l'évolution du métier dans le cadre d'une recherche de productivité". De son côté, Jean-Paul Franc, délégué central CGT, avait indiqué que la direction "a fait état de son intention de supprimer 742 emplois d'ici mai 2007 à travers un accord CATS, lors d'une première réunion paritaire le 18 novembre". Pour M. Franc, "il s'agit là d'un détournement du CATS pour supprimer non seulement des emplois mais aussi des services périphériques qui seraient sous-traités. Ces mesures annoncent des conflits sociaux assez lourds sur l'ensemble du groupe, d'autant que, depuis 1992 et l'arrivée de Nestlé, 2 000 emplois ont été supprimés", a ajouté le délégué CGT. La direction a affirmé être "dans un plan d'adaptation" de ses structures et "dans un plan de relance" et précisé que celà passe "en interne, par une adapation de l'outil industriel aux normes de (notre) métier pour améliorer notre compétitivité". "Cela passe par une gestion dans le temps des effectifs, d'où le fait qu'on utilise les mesures CATS (concernant les salariés de plus de 57 ans), avec un taux de remplacement (1 pour 6 sorties) qui doit être adapté à l'outil qu'on veut développer", a souligné la direction précisant que ce plan "se situe dans le cadre d'une négociation qui vient tout juste de commencer". La CGT, "majoritaire" dans le groupe de 4 140 salariés, a lancé un appel "à une grève de deux heures" mercredi 26 novembre, date de la deuxième réunion paritaire sur ce plan de réduction d'effectifs. |