Nestlé Waters France
Produire plus avec moins de salariés, selon la CGT
par AFPil y a 22 ans2 min de lecture
La CGT de Nestlé Waters France (NWF) a déclaré "rejeter catégoriquement" le projet de gestion prévisionnelle de l'emploi et des compétences (GPEC) de la direction qui, selon elle, "vise à supprimer massivement des postes de travail" alors que la production va augmenter.
Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.
Ce projet, présenté lundi 15 décembre 2003 lors d'une information au Comité central d'entreprise (CCE), a été "rejeté catégoriquement", a indiqué Jean Paul Franc, secrétaire CGT du Comité central d'entreprise dans un communiqué. Dans un autre communiqué, la CGT de NWF affirmé que "supprimer plus de mille emplois au travers de la GPEC est inacceptable", d'autant que ces suppressions s'inscrivent dans "un plan d'action économique et social pour développer et redévelopper les marques" du groupe. L'objectif "à atteindre pour les marques internationales à l'horizon 2010 serait de l'ordre de 3 milliards de cols (bouteilles) - 1,1 milliard pour Perrier, 1,1 milliard pour Vittel et 800 millions pour Contrex, hors Hépar et Quézac qui représentent à elles deux près de 350 millions de bouteilles", a ajouté le syndicat reprenant les propos de la direction devant le CCE. Pour la CGT, "ce serait donc 600 millions de bouteilles produites en plus avec 1 000 salariés de moins". Selon M. Franc, "le développement des volumes" doit au contraire "être accompagné de renfort des effectifs dans les établissements NWF". La direction du groupe Nestlé Waters France a annoncé son intention de supprimer 742 emplois d'ici 2007, dans le cadre d'un accord CATS (Cessation d'activité des travailleurs salariés). Selon Jean-Paul Franc "elle est même allée plus loin en proposant d'ouvrir des départs dès 55 ans" au lieu de 57 ans, ce qui porterait le nombre total de suppressions de postes à près de 1 000". Une prochaine réunion paritaire est prévue sur le projet GPEC le 13 janvier et un nouveau CCE d'information est convoqué le 21 janvier 2004, selon la CGT.