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Justice José Bové saura mercredi la durée de son retour en prison

MONTPELLIER, 26 fév (AFP) - José Bové connaîtra mercredi la durée de son futur passage derrière les barreaux après ses actions anti-OGM, en fonction du sort réservé par la cour d'appel de Montpellier à sa demande de non-révocation d'un sursis de huit mois de prison.

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Le porte-parole de la Confédération paysanne, déjà condamné à six mois de prison en 2001 par cette même cour d'appel après la destruction de plants de riz transgénique dans l'Hérault, avait vu tomber ce sursis de huit mois, prononcé en 1998 par le tribunal correctionnel d'Agen pour une opération du même type.

Si les magistrats montpelliérains rejettent sa requête, conformément aux réquisitions du parquet général, José Bové devra purger 14 mois de détention. En revanche, si son sursis est finalement maintenu, il ne lui resterait plus que six mois.

Cet allègement de son séjour en prison lui permettrait de solliciter un aménagement auprès du juge d'application des peines, incompétent au delà d'un an de détention.

Mais le syndicaliste paysan, qui ne se rendra pas à Montpellier, ne semble guère se faire d'illusion sur l'issue de son dernier recours judiciaire. Il attendra au stand de la Confédération paysanne, au salon de l'agriculture à Paris, que son avocat lui transmette la réponse des juges, attendue vers 14H00.

A l'issue de l'audience, tenue à huis-clos le 29 janvier devant la cour d'appel, José Bové avait déjà clamé qu'il refusait de "renoncer au combat malgré les risques d'emprisonnement". De son côté, son défenseur, Me François Roux, dénonçait la volonté du gouvernement de "briser" son client.

Une fois rendue la décision de la cour, seule la grâce du président de la République, sollicitée par ses partisans, pourra épargner un retour en cellule à José Bové, qui a déjà purgé quarante-quatre jours de détention l'été dernier à la maison d'arrêt de Villeneuve-les-Maguelone (Hérault) après les dégradations visant le McDonald's de Millau.


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