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France/Production charcutière +4% en volume, stable en valeur en 2002

PARIS, 18 juin (AFP) - La production totale de l'industrie charcutière et traiteur a augmenté de 4% en volume mais a stagné en valeur en 2002, après une baisse en 2001, a indiqué Robert Volut, président de la Fédération française des industriels charcutiers, traiteurs, transformateurs de viandes (FICT).

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La production de charcuteries a représenté un million de tonnes en volume en 2002, +2,3% par rapport à 2001, tandis que celle des produits traiteurs atteignait 260.000 tonnes (+11,3%), a-t-il indiqué à l'occasion des Assises de la charcuterie.

La reprise de la consommation de charcuteries en 2002 s'explique notamment par la baisse des prix et par l'augmentation des achats en libre-service. Les efforts des industriels en termes de packaging ainsi que de nouvelles recettes pour satisfaire les attentes des consommateurs ont également contribué à cette évolution.

Selon une étude Secodip citée par la FICT, le libre-service est le moteur de la croissance avec des ventes en progression de 106% sur dix ans, tandis que les ventes du rayon coupe sont en perte de vitesse, régressant pendant cette même période de ans de 27%.

Concernant le libre-service, la baisse des prix aux consommateurs, qui a commencé en 2002 par celle du prix du jambon essentiellement, s'est généralisée à tous les produits à partir du premier trimestre 2003.

La FICT observe une pression croissante du hard-discount, dont la part de marché dans la charcuterie est passée de 15,2% en 2001 à 16,5% et dans les produits traiteurs de 9,7% à 11%. Elle relève également une accélération des marques de distribution (MDD) dont la part de marché s'élevait à 42,6% en 2002 contre 41,4% un an plus tôt pour les charcuteries et atteignait 33,6% en 2002 contre 31,2% en 2001 pour les produits traiteurs.

Le rayon coupe enregistre une légère augmentation des prix qui est toutefois à moduler en fonction des produits. Le nombre d'acheteurs à ce rayon se replie atteignant 86,9% en 2002 contre 88,8% en 1999. Commentant ces derniers chiffres, la FICT estime qu'il serait "dommageable que les grandes et moyennes surfaces (GMS) se privent d'un rayon attrayant capable de drainer une clientèle souhaitant conserver un rapport direct avec le commerçant".


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