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Réforme de la PAC Clivages confirmés, « découplage » critiqué

Les clivages entre les Quinze sur l'avenir de la Politique agricole commune (PAC) ont été largement confirmés lors du premier débat ministériel, le 27 janvier à Bruxelles, sur le projet de réforme soumis par la Commission européenne.

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La plupart des États membres se sont toutefois retrouvés dans la critique du régime envisagé de « découplage » des aides directes de la production. Hervé Gaymard a été, comme prévu, l'un des plus opposés aux propositions de la Commission, même si c'est son collègue espagnol, Miguel Arias Canete, qui a eu les mots les plus durs.

Le ministre français a notamment jugé « inacceptable » de prendre dès aujourd'hui des décisions sur la dégressivité des aides directes préconisée à partir de 2006. Mais, surtout, il a fait état « d'une forte réserve pour ne pas dire une opposition totale » au projet de « découplage » de ces aides en 2004.

Telle qu'elle est proposée, cette dernière mesure a fait l'objet de nombreuses critiques, y compris de la part de certains pays comme l'Allemagne qui, en principe, sont favorables aux thèses du commissaire Franz Fischler.

Pour le reste, le débat a fait ressortir les divergences déjà connues entre les cinq États pays « réformateurs » – Royaume-Uni, Suède, Pays-Bas, Danemark, Allemagne – qui soutiennent la Commission, et les autres États membres. Franz Fischler et le ministre grec qui préside les travaux ont néanmoins émis l'espoir de parvenir à un compromis « avant l'été ».


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