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Bové Des associations de chômeurs dénoncent "la justice à deux vitesses"

PARIS, 23 juin (AFP) - Deux associations de soutien aux chômeurs, l'Apeis et le MNCP, réagissent lundi à l'arrestation de José Bové, dimanche à son domicile, en dénonçant toutes deux une "justice à deux vitesse", dans des communiqués distincts.

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L'arrestation du leader de la Confédéraiton paysanne, condamné à dix mois de prison ferme pour destruction de plants d'OGM et incarcéré à la prison de Villeneuve-les-Maguelonne (Hérault) "s'inscrit encore une fois dans la volonté des puissants de criminaliser le mouvement social", dénonce le Mouvement national des chômeurs et précaires.

Le MNCP, rappelant que "la Confédération paysanne a toujours soutenu le mouvement des chômeurs", "s'élève contre cette arrestation, contre une justice à deux vitesses et appelle les autorités compétentes à prendre leurs responsabilités dans le cadre d'une vraie justice".

Quant à l'Association pour l'emploi, l'information et la solidarité des chômeurs et travailleurs précaires (Apeis), dans des termes identiques, elle se dit "scandalisée par cette justice à deux vitesses, qui condamne les militants, les résistants, et laisse courir les exploiteurs, les profiteurs, les magouilleurs, les affameurs et les pollueurs".

"Le premier acte politique du gouvernement, après le mouvement social contre la réforme des retraites est de mettre le militant de la confédération paysanne en prison, le message est clair: celui qui conteste l'ordre établi et la marche de leur mondialisation qui écrase, piétine les hommes, les femmes, les peuples, n'est pas acceptable, le mouvement social doit le savoir", analyse l'Apeis.


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