- La Fédération nationale de travailleurs d'Etat CGT demande la libération de José Bové et "condamne fermement l'opération commando" menée pour son arrestation. "En plein débat parlementaire sur les retraites, le gouvernement confirme sa volonté de mettre au pas, y compris par la force, le syndicalisme qui conteste et agit contre les choix de l'ultralibéralisme", estime la FNTE-CGT selon laquelle l'objectif est d'"intimider, casser, briser les syndicalistes qui osent dire que d'autres choix de société sont possibles". - La Confédération nationale du travail, (CNT, anarcho-syndicaliste) "exprime sa solidarité totale avec la Confédération paysanne, à l'occasion de l'arrestation de José Bové". "La criminalisation ne saurait prévaloir contre ceux qui luttent pour le progrès social", affirme la CNT, qui dénonce l'installation d'une "logique ultrarépressive" contre ces derniers, "syndicalistes en premières lignes". Le syndicat pointe la "mise en scène spectaculaire de l'arrestation", des "moyens parfaitement disproportionnés" visant à faire de "l'opposant un terroriste". - Le Mouvement national des chômeurs et précaires (MNCP) souligne l'"arrestation de l'ami public numéro un", qui s'inscrit "dans la volonté des puissants de criminaliser le mouvement social et ceux qui luttent pour l'intérêt commun". Le MNCP "s'élève contre cette arrestation, contre une justice à deux vitesses et appelle les autorités compétentes à prendre leurs responsabilités dans le cadre d'une vraie justice". "José Bové ne doit pas rester en prison", affirme l'association. - Le syndicat de la médecine générale (SMG) soutient Bové, qui n'est "ni un assassin, ni un truand" mais "un militant qui a pour seul tort d'avoir (...) contribué à remettre en cause une société où la logique du profit s'exerce au détriment des besoins fondamentaux des habitants de la planète". "Alors que les grands délinquants de la finance, de la drogue, de la corruption, des trafics d'armes, les assassins de préfet courent toujours, ce sont les syndicalistes que l'on met en prison !", s'insurge le SMG. |