Réforme de la PAC
Vers un découplage à géométrie variable
il y a 22 ans1 min de lecture
Pour tenter de débloquer la négociation sur la PAC, l'idée de la présidence grecque, en accord avec M. Fischler, serait de fixer au niveau communautaire un taux minimum de découplage permettant à chaque Etat membre d'épargner en partie tel ou tel secteur ou bien telle ou telle région risquant de pâtir d'une désaffection des producteurs.
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Cette formule, bien affinée, pourrait recueillir l'assentiment des pays les plus opposés au projet de Bruxelles, la France en tête.
Cet écueil contourné, la présidence grecque de l'Union devra trouver des compromis sur deux autres propositions de Bruxelles: la baisse supplémentaire des prix garantis des céréales et des produits laitiers et la dégressivité des aides, cette dernière étant destinée à faire des économies pour financer d'autres réformes sectorielles. Enfin, seul point qui semble pour l'heure faire l'objet d'un consensus de principe, les aides directes seront modulées, c'est-à-dire réduites pour dégager des crédits en faveur du développement rural. Le taux de modulation pourrait être de 4% par an, plus 1% à titre de réserve pour la gestion d'éventuelles crise de marché, comme le propose le couple franco-allemand.