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Réforme de la PAC Début des négociations des Quinze à Luxembourg

LUXEMBOURG, 25 juin (AFP) - Les ministres de l'Agriculture de l'UE ont repris mercredi à Luxembourg vers 15H30 (13H30 GMT) leurs négociations sur la politique agricole commune (PAC), après deux échecs successifs au cours des quinze derniers jours.

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Peu avant le début de la réunion, le commissaire européen à l'Agriculture, Franz Fischler, s'est montré confiant sur les chances d'accord.

"Je pense que nous aurons un accord à la fin de ce conseil, mais combien de temps ce conseil durera, je n'en sais rien", a-t-il déclaré, sous les sifflets d'une cinquantaine d'agriculteurs venus manifester devant l'entrée du conseil.

"Tous les partenaires doivent bouger", aussi bien les Etats membres que la la Commission, a-t-il insisté. "Nous serons constructifs et nous ferons certaines concessions pour trouver une position commune", a ajouté le commissaire.

"Nous n'excluons personne des discussions", a souligné M. Fischler. "Nous devons avoir une discussion ouverte et franche" et arrêter les rencontres "bilatérales" qui peuvent entraîner une certaine "suspicion si tout le monde n'a pas le même niveau d'information", a-t-il poursuivi.

D'après une source européenne, le conseil a repris mercredi sur la base du compromis qui avait été présenté jeudi dernier par la Commission européenne et la présidence grecque de l'UE, peu avant l'ajournement de la réunion ministérielle.

Les débats ont commencé en formation restreinte, chaque ministre étant accompagné d'un seul collaborateur, et devaient ensuite se poursuivre entre les ministres uniquement, a-t-on appris de même source.

Plusieurs ministres sont arrivés en avance avec leur délégation pour préparer la réunion.

Le ministre espagnol, Miguel Arias Canete, a affirmé que l'Espagne "soutiendrait tout compromis équilibré".

Mais il a rappelé que des efforts étaient encore nécessaires sur deux des points clés de la réforme proposée par Franz Fischler: le découplage, qui consiste à supprimer le lien entre le montant des aides directes aux agriculteurs et le niveau de la production, et la baisse des prix d'intervention sur les céréales et les produits laitiers, à partir desquels l'UE soutient les agriculteurs en cas de chute des cours.

"Nous devons fixer le principe (...) qu'il n'y aura pas une autre réforme après" la réunion ministérielle de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) à Cancun (Méxique) en septembre, a en outre ajouté le ministre espagnol.


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