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Confédération Paysanne José Bové dénonce "la logique de répression" à l'encontre du monde syndical

ARRAS, 29 octobre 2003 - Le porte-parole de la Confédération paysanne José Bové a dénoncé mercredi devant la presse à Arras la "logique de répression" exercée par l'Etat en France à l'encontre des salariés et notamment du monde syndical.

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"La répression s'abat sur tous les salariés qui luttent à travers le pays (...) on banalise la logique de répression", a déclaré le syndicaliste lors d'une conférence de presse. José Bové était venu soutenir un représentant de la Confédération paysanne, Jean-Michel Sauvage, qui doit comparaître devant le tribunal correctionnel d'Arras le 17 novembre pour "violence volontaire" dans le cadre d'une manifestation contre la réforme des retraites en juin dernier.
"Il y a des procès tous les mois et les tribunaux ont tendance à traduire en actes criminels de plus en plus graves les faits d'action syndicale", a-t-il ajouté. "De la part de l'Etat c'est la volonté de faire peur aux syndicalistes. On veut créer la psychose chez les militants syndicaux. Les ministres de l'Intérieur et de la Justice ont une très grande responsabilité dans le climat qui s'installe", a-t-il estimé.
A l'appui de son intervention, José Bové a cité le cas de M. Sauvage, mais également ceux de trois militants de Sud-Santé qui comparaîtront à Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais) pour diffamation le 13 novembre, et de quatre militants Verts qui comparaissent le 19 novembre à Avesne-sur-Helpe (Nord) pour avoir entravé la route d'un convoi de déchets nucléaires.


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