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Arvalis Lettre ouverte à Alain Lambert du laboratoire qui craint pour sa survie

L'institut de recherche végétale Arvalis a adressé vendredi 7 novembre 2003 une lettre ouverte au ministre délégué au Budget Alain Lambert, pour protester contre l'intention du fisc de ponctionner ses ressources, suite à la suppression des taxes parafiscales agricoles qui le finançaient.

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Le fisc pourrait reprendre à Arvalis une partie des fonds pour la recherche n'ayant pas été dépensés, ce qui remettrait en cause ses programmes de recherche, a indiqué un porte-parole d'Arvalis. "Du fait d'une déstabilisation de nos ressources, notre situation financière ne cesse de se dégrader depuis deux ans. Nous essayons actuellement de trouver des solutions et ce n'est pas facile. Dans ce contexte, tout prélèvement dans nos actifs nous enlèverait tout espoir de redresser la situation a fortiori au niveau des montants stupéfiants évoqués par vos collaborateurs", écrit Cristophe Terrain, président d'Arvalis.
Les budgets d'innovation d'Arvalis, qui proviennent entièrement d'une taxe versée par les agriculteurs et les PME du secteur agricole, sont majoritairement affectés à des programmes pluriannuels de recherche que le laboratoire développe en France.
Ces programmes concernent 80% des terres agricoles utiles en France. Ils contribuent à des "avancées décisives et concrètes dans les domaines de la sécurité alimentaire des consommateurs, du respect de l'environnement et de la compétitivité de l'agriculture française", assure l'institut. Des centaines de milliers de PME agricoles et agroalimentaires peuvent ainsi accéder à des technologies de pointe et aux techniques les plus modernes, souligne-t-il.
"La confiscation arbitraire et brutale des fonds d'Arvalis consacrés à l'innovation ferait faire un bond en arrière de 10 à 20 ans à notre agriculture et constituerait la mort annoncée" de l'institut, déplore Arvalis.


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