Selon le BIVB, "400 exploitation sont actuellement considérées en difficulté dont une grande majorité, environ 350, en Saône-et-Loire". Après des mesures d'urgence décidées avant les vendanges 2002, notamment le stockage de quelque 15.000 hectolitres des millésimes 2000 et 2001, le BIVB a décidé de proposer aux viticulteurs un contrat dont le but est de "les ramener dans le peloton", selon Hubert Camus, président du BIVB. Un audit de l'exploitation sera effectué sur cinq points: la qualité des vins, les moyens de production, la commercialisation, la gestion et les compétences. A l'issue de ce diagnostic, le viticulteur se verra proposer un contrat d'accompagnement. "Toutes les situations devront être envisagées sans exclusive, avec le blocage des créances pour éviter toute dégradation", indique le BIVB. "Ce type de contrat n'a jamais été proposé dans une région viticole, nous ne sommes pas dans une logique d'aide", a précisé M. Camus, qui refuse de parler de crise. "Il y a des situations difficiles mais la Bourgogne n'est pas en crise", a-t-il affirmé. Une quinzaine d'audits seront menés, à titre expérimental, au mois de mars. Un comité de pilotage de l'opération regroupe le BIVB, la Confédération des associations viticoles de Bourgogne (CAVB), les chambres d'agriculture et la Direction régionale de l'agriculture. |