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Commission européenne Pas question de « rouvrir la boîte de Pandore » des aides aux pays adhérents

Il n'est pas question de "rouvrir la boîte de Pandore" des aides communautaires destinées à l'agriculture des pays adhérents à l'UE, telles qu'elles ont été définies au sommet de Copenhague, a déclaré jeudi 6 novembre 2003, la Commission européenne. "Il faut éviter de rouvrir cette boîte de Pandore qui a été fermée lors des discussions difficiles à Copenhague", a déclaré le porte-parole du commissaire européen à l'Agriculture, Franz Fischler.

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Le porte-parole évoquait une rencontre mercredi à Bruxelles entre Franz Fischler et le ministre polonais de l'Agriculture, Wojciech Olejniczak. Le sommet européen des chefs d'Etat et de gouvernement dans la capitale danoise, en décembre 2002, avait trouvé un accord sur le versement des aides communautaires, les "paiements directs", aux pays attendus dans l'Union. Ils avaient convenu en particulier que ces aides seraient progressives pour égaler, seulement en 2013, celles accordées aux agriculteurs de l'ouest de l'Europe.
La réforme de la Politique agricole commune (PAC) adoptée par les Quinze en juin dernier n'a fait que "suivre et adapter" les dispositions de Copenhague concernant l'élargissement et par conséquent les paiements directs, a ajouté le porte-parole. Tel a été le message transmis par Franz Fischler au ministre polonais de l'Agriculture, a-t-il précisé. "Il n'y a aucune base, qu'elle soit légale ou autre, pour faire les choses différemment. La raison doit prévaloir. On suit Copenhague et on adapte", a poursuivi le porte-parole, rendant compte de l'entretien de Franz Fischler avec Wojciech Olejniczak. Selon une source européenne, la Pologne considère que la réforme de la PAC nécessite de revoir les aides directes aux pays adhérents telles qu'elles ont été définies à Copenhague.


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