Arrachage d'OGM La FNSEA soutient agriculteurs et chercheurs, affirme Biogemma

"Défendre la recherche sur les OGM, c'est permettre demain, à la France et à l'Europe, aux paysans français et européens de pouvoir rester indépendants d'autres parties du monde qui sauront autrement nous vendre leurs brevets et nous envahir de leur production", écrit le président de la FNSEA Jean-Michel Lemetayer, dans un courrier à l'UDSEA du Puy-de-Dôme. M. Lemetayer souligne également que "sans méconnaître les précautions à prendre en la matière, les expérimentations sont aujourd'hui indispensables". Il rappelle que "dans le cas présent, elles concernent des travaux financés sur fonds public et professionnel, réalisés par nos propres outils que sont Limagrain et Biogemma".

Plusieurs centaines de militants du Collectif des faucheurs volontaires ont détruit samedi deux parcelles de maïs transgénique dans le Puy-de-Dôme et le Loiret malgré la présence, sur le premier site, de manifestants pro-OGM, des agriculteurs auvergnats et des cadres de Biogemma. Biogemma a annoncé lundi avoir déposé plainte contre les organisateurs et les auteurs de la destruction.