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Sécurité alimentaire La République tchèque ferme 81 entreprises non conformes pour l'Union européenne

PRAGUE, 6 avril 2004 - Le gouvernement tchèque a fermé ces dernières semaines 81 nouvelles entreprises alimentaires à la suite de contrôles plus sévères effectués après une inspection des services vétérinaires européens, a-t-on appris mardi auprès de l'Administration vétérinaire tchèque (SVS).

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"A l'issue d'une mission de l'UE qui a séjourné en République tchèque en janvier, nous avons opté en faveur de contrôles encore plus stricts conduisant à la fermeture de 81 autres entreprises ou ateliers", a indiqué à l'AFP le porte-parole de SVS, Josef Duben. Juste après la mission européenne, 7 entreprises avaient été immédiatement fermées.

Ce chiffre porte à 586 le nombre total d'établissements alimentaires fermés depuis le début de l'année en République tchèque, faute de pouvoir se mettre en conformité avec les règles sanitaires très strictes de l'Union européenne. La filière viande est de loin la plus touchée.

La République tchèque adhère à l'UE le 1er mai, en même temps que neuf autres pays, majoritairement issus de l'ancienne Europe communiste. Une nouvelle mission d'inspection de l'UE est attendue en République tchèque au cours de la seconde moitié de 2004, a ajouté M. Duben.

Fin mars, la République tchèque a transmis à la Commission européenne une liste de 585 entreprises, représentant au total 912 unités de production, qui remplissent tous les critères sanitaires exigés et sont ainsi agréées pour exporter vers les marchés de l'UE, a également dit le porte-parole de SVS.

Environ 3.000 autres entreprises tchèques, petites pour la plupart, pourront commercialiser leurs produits uniquement sur le marché local. "Le critère essentiel est leur capacité de production. Mais les petites usines qui veulent participer au marché commun doivent respecter les normes plus strictes qui s'appliquent aux grandes entreprises", a expliqué M. Duben.

"Tout le monde ne souhaite pas exporter en Allemagne, en France ou Italie, à cause notamment de frais importants que cela implique, pour la publicité par exemple", a-t-il affirmé. L'UE a mis en place toute une série de garde-fous pour protéger son marché intérieur de produits potentiellement dangereux pour la santé, à l'occasion de son élargissement à dix nouveaux pays, le 1er mai. Elle pourra empêcher la mise en vente dans l'UE de produits d'une entreprise, voire d'une région ou d'un Etat donné.


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