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Isère La Confédération paysanne pour une dimension nationale d'un procès d'anti-OGM

LYON (Rhône), 19 avril 2004 - La Confédération paysanne entend donner une dimension nationale au procès, vendredi, de trois de ses membres poursuivis devant le tribunal correctionnel de Vienne (sud-est) pour avoir fauché, pour la première fois en France, un champ de colza transgénique en 1997, a-t-elle indiqué lundi à Lyon.

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De 5 à 10.000 personnes sont attendues dans la ville où José Bové et plusieurs responsables nationaux de la Confédération et des Verts seront présents, a indiqué, lors d'une conférence de presse, Guy Germain, l'un des trois agriculteurs mis en examen, sur plainte de la société semencière Monsanto.

Une marche conduira mercredi et jeudi les trois militants et leurs sympathisants, regroupés dans un comité de soutien, du village de Saint-Georges d'Espéranche (Isère), lieu du fauchage, jusqu'au tribunal. Tables rondes, dépôt de pétition, musique et pièce de théâtre sont prévus tout au long de la journée de vendredi près du tribunal.

"Ce fauchage, le premier du genre en France, était une démarche citoyenne, de la légitime défense face à un état de nécessité", a expliqué Olivier Keller, porte-parole de la confédération en Rhône-Alpes et chargé du dossier OGM au secrétariat national du syndicat.

Le 3 juin 1997, quelque 300 personnes avaient participé au fauchage du champ de colza transgénique. La firme Monsanto portait plainte deux ans plus tard, et Guy Germain, Jacques Roux et Fleury Joannin étaient mis en examen pour détérioration grave du bien d'autrui en janvier 2001. L'ordonnance de renvoi devant le tribunal correctionnel de Vienne a été rendue le 18 mars 2003.


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