Choux-fleurs
Accord conclu pour des aides aux producteurs bretons
par AFPil y a 21 ans2 min de lecture
PARIS, 14 mai 2004 - Un accord a été conclu jeudi 13 mai au soir avec le ministère de l'Agriculture pour accorder des aides aux producteurs bretons de choux-fleurs, a annoncé Thierry Merret, secrétaire général de la Fédération nationale des producteurs de légumes (FNPL).
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"A l'issue de discussions longues et tendues, un accord a été conclu sur un ensemble de mesures +eurocompatibles+ qui seront versées avant la fin du mois de juin", a ajouté M. Merret qui est également secrétaire général de la FDSEA (fédération départementale des syndicats d'exploitants agricoles) du Finistère.
Le montant total des aides n'a pu encore être chiffré, a souligné M. Merret. La préfète de la région Bretagne Bernadette Malgorn, qui a assisté à toute la négociation de jeudi, a confirmé la teneur de cet accord soulignant que les "mesures seront rapides et sans trop de paperasse pour les agriculteurs".
Les légumiers bretons réclamaient, pour les producteurs de choux-fleurs, une aide de 8 millions d'euros pour compenser partiellement la chute des prix et les invendus, une perte qu'ils chiffrent pour la dernière campagne d'automne-hiver à 25 millions d'euros. M. Merret a souligné que ce dispositif d'aide allait pouvoir être mis en place car le ministre de l'Agriculture Hervé Gaymard avait obtenu de l'Union Européenne, lors d'un conseil des ministres européens de l'Agriculture qui s'est terminé mardi à Killarney (Irlande), l'obtention d'un mécanisme de gestion de crise "à titre expérimental" pour les choux-fleurs.\n Le ministre de l'Agriculture avait indiqué le 6 mai que la demande d'une aide de l'Etat par les producteurs de légumes posait non "pas un problème de financement" mais de "faisabilité juridique".
"Avant, il y avait un dispositif de soutien pour lisser les crises. Mais depuis une plainte, ce dispositif a été interdit par la Commission européenne", avait-il fait valoir. "J'ai donc demandé au commissaire européen chargé de l'Agriculture la création d'un mécanisme de gestion de crise avant le 30 décembre 2004", avait-t-il ajouté.
"Si l'expérimentation de ce dispositif de gestion de crise est positive, elle pourrait être étendue aux autres légumes en 2005", a ajouté M. Merret. Le secrétaire général de la FNPL a assuré qu'il n'avait pas pris d'engagements qu'il n'y aurait plus de manifestations, nombreuses en Bretagne ces deux dernières semaines, suite à cet accord.