Sécurité sanitaire Vers une refonte des structures de veille et d'évaluation
En matière de sécurité sanitaire, les structures en place ne travaillent pas assez en commun, estime un rapport des inspections générales des finances, des affaires sociales, de l'environnement et du Comité permanent de coordination des inspections (COPERCI), remis mi-juin aux ministères de tutelle.
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Un défaut qui pourrait être corrigé par un groupement d'intérêt public (GIP), chargé de coordonner les travaux des agences sanitaires, des organismes de recherche et des structures d'expertise, pour l'évaluation des risques liés en particulier aux produits et substances chimiques. D'autre part, la surveillance de certains lieux, tels que les milieux de vie et le travail, ne relève d'aucune agence affirme le rapport. Pour corriger cette lacune, une des solutions avancées consiste à fondre l'Afssa (sécurité des aliments), l'Afsse (environnement) en une « Agence de sécurité sanitaire des milieux de vie et des produits alimentaires » qui évaluerait de manière plus globale les risques sanitaires. Cette mégastructure inclurait l'Agence des végétaux annoncée par Hervé Gaymard et le rapport laisse à penser que la Commission d'étude de la toxicité des produits phytosanitaires pourrait également en faire partie. |
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