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Fruits/légumes Christian Jacob opposé à un prix minimum

PARIS, 20 août 2004 - Le ministre délégué au Commerce Christian Jacob s'est dit opposé vendredi à l'instauration de prix minima pour les fruits et légumes, car ces prix minima "se transforment souvent en prix maximum" et créent "un appel d'air à des produits d'importation".

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Interviewé vendredi matin sur RTL, il a préconisé plutôt un système de "coefficient multiplicateur", également défendu par les professionnels. Le coefficient multiplicateur vise à fixer le niveau des marges entre le prix d'achat au producteur et le prix final au consommateur. "Cela incite le distributeur, pour faire une marge importante, à acheter plus cher et donc à éviter l'effondrement des cours", a souligné M. Jacob.

"Avec le ministre de l'Agriculture Hervé Gaymard, nous regarderons ensemble comment apporter un réponse aux producteurs", a-t-il ajouté. Le ministre des Finances Nicolas Sarkozy, son ministre de tutelle, avait lui au contraire annoncé la semaine dernière l'instauration prochaine de prix minima pour les fruits et légumes en crise, par voie contractuelle. Mais seuls les producteurs de tomates ont commencé à appliquer ce système, qui s'est vite révélé intenable devant les offres moins chères des tomates importés et de producteurs indépendants décidés à vendre à tout prix.

Les producteurs de tomates se sont donc résignés jeudi soir à réduire fortement le tarif minimum qu'ils veulent demander aux distributeurs, et ont réclamé aux pouvoirs publics des aides pour reprendre les stocks d'invendus.


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