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Céréales La filière réclame toujours des restitutions pour le blé et le maïs

A l'office des céréales qui réunissait le 8 décembre son comité permanent, la filière l'a réclamé avec force : il faut des restitutions à l'exportation du blé et du maïs.

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« Ces restitutions sont nécessaires et urgentes afin de compenser la perte de compétitivité due à l'effet dollar », insiste Christian Lapointe, président de l'Onic. « Il faut que ce soit décidé dès décembre, sinon je crains une avalanche d'offres à l'intervention dès janvier 2005 », continue Daniel Perrin, le directeur général.

L'Europe perd ses marchés. De fait, la cadence de délivrance par Bruxelles de certificats à l'export s'amenuise progressivement depuis le début de la campagne. La concurrence la plus vive vient de l'Argentine : son blé est 30 $/t moins cher que le blé français. « Pour fixer le taux de restitution, il faut que la Commission se base sur le prix directeur actuel, c'est-à-dire le blé en Argentine et non à Chicago », précise Christian Lapointe.

Pour lui, pour que la restitution soit efficace, son montant ne doit pas être inférieur à 10 euros/tonne. Il aimerait avoir l'appui du nouveau ministre de l'Agriculture.


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