Cet engagement repose sur une triple démarche, la "sensibilisation des professionnels et des consommateurs", et une "contribution à la réflexion des voies permettant la réduction de la menace des obésités", qui ont progressé de 16% en dix ans en France, a expliqué à la presse François Coindreau, président de la commission qualité de l'Ania.
L'Ania regroupe 10.800 entreprises, mais pas la restauration collective et donc pas la restauration rapide, a-t-il indiqué. Il a prôné le "choix responsable du consommateur", mieux informé. "Il n'y a pas de bon ni de mauvais aliment, tout aliment a sa place dans une alimentation équilibrée", souligne l'Ania, opposée à la solution de l'interdiction, par exemple de la publicité à la télévision auprès des enfants de produits trop sucrés, car, affirme-t-elle, cela ne fonctionne pas.
Le volet sur le développement de l'information et de la sensibilisation des consommateurs comprend notamment "la diffusion d'un guide de lecture de l'étiquetage nutritionnel avant la fin de cette année" et un engagement plus important en faveur des personnes vulnérables, vivant dans la précarité. S'y ajoute la promotion du modèle alimentaire français, "garde-fou" face à la "mal bouffe". L'industrie s'engage aussi à "maintenir des portions raisonnables".
Pour l'autodiscipline, la création d'une commission de déontologie chargée de rendre un avis sur toute communication susceptible d'encourager des comportements favorisant l'obésité est prévue. "Nous ferons régulièrement un rapport d'étape, le premier bilan des actions de l'Ania aura lieu en octobre" pendant le Sial 2004 (Salon international de l'alimentation) à Paris, a dit M. Coindreau. |