"Nous avons remarqué que des candidats de la CGT figuraient déjà sur d'autres listes, et des appels nous sont remontés de personnes qui déclaraient ne jamais avoir accepté d'être candidates", a expliqué à l'AFP le secrétaire général de la MSA, Christian Violet.
Selon le secrétaire de l'union départementale (UD-CGT) de Maine-et-Loire, Laurent Girard, ce sont des candidatures de personnes recrutées directement par la fédération nationale agroalimentaire et forestière CGT (FNAF-CGT) qui se sont avérés problématiques.
"On s'est aperçu après coup qu'une partie (des candidats) n'était même pas syndiqués CGT et avaient été recrutés contre leur gré", a précisé le secrétaire de l'UD-CGT, Laurent Girard qui parle "d'abus de confiance" de la part de la fédération nationale.
Pour invalider ces candidatures, la CGT de Maine-et-Loire a dû saisir le tribunal d'instance d'Angers, qui annulé le 5 janvier, 21 des 41 listes présentées par le syndicat dans ce département.
La FNAF-CGT n'était pas joignable dans l'immédiat.
Le nombre exact d'anomalies sur toute la France n'a pas encore été établi, mais il pourrait s'élever à plusieurs centaines, selon les dirigeants de la MSA. Parmi les départements concernés figureraient notamment l'Aisne, l'Ardèche, l'Aube, la Côte-d'Or, la Loire-Atlantique, l'Oise, le Rhône, le Tarn et la Vendée.
Depuis lundi, près de 3,2 millions d'électeurs - salariés et exploitants agricoles - sont invités à renouveler leurs représentants au sein de la MSA, l'organisme qui assure leur protection sociale.
Le scrutin se déroule par canton, et pour la première fois, par correspondance jusqu'au 25 janvier, alors qu'il était pris en charge auparavant par les mairies. |