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Bananes Réunion de six pays d'Amérique latine pour définir leur position face à l'Union Européenne

Les représentants de six pays d'Amérique latine producteurs et exportateurs de bananes se retrouvent mercredi et jeudi à Medellin, à 400 km au nord-ouest de Bogota pour définir une position commune face à la décision de l'Union européenne (UE) d'imposer une nouvelle taxe qu'ils jugent trop élevée.

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Selon les organisateurs de la réunion, les délégations de fonctionnaires en provenance d'Equateur, du Costa Rica, du Panama, du Honduras, du Nicaragua, du Guatemala et de Colombie, "avanceront dans la création d'une position unifiée face à la désignation d'un tribunal d'arbitrage devant l'Organisation mondiale du commerce (OMC) et vers une possible négociation parallèle avec l'UE, qui prétend augmenter la taxe de 75 à 230 euros" par tonne.

Le président de l'association colombienne des producteurs de bananes, Roberto Hoyos, a estimé que cette rencontre "sera une excellente opportunité pour étudier les stratégies qui permettront, de manière commune, de défendre les intérêts à moyen et long terme de l'agro-industrie latino-américaine sur la scène européenne".

Selon M. Hoyos, le travail de milliers de personnes dans la région dépend des décisions de l'UE.

Cette dernière a annoncé son intention d'imposer à partir de 2006 une taxe unique de 230 euros par tonne sur les bananes importées d'Amérique latine, jugée beaucoup trop élevée par les pays d'Amérique centrale et du Sud exportateurs de la "banane dollar", mais trop bas par les producteurs communautaires et aussi ceux des pays ACP (Asie, Caraïbes, Pacifique) qui bénéficient d'un accès privilégié au marché de l'UE dans le système actuel des quotas.


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