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EDF coordonne le "pôle nucléaire bourguignon", qui compte une dizaine d'entreprises, dont Framatome et le Commissariat à l'énergie atomique (CEA). L'association constituée devrait avoir son siège à Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire). Quelque 70 sous-traitants de la filière nucléaire, susceptibles d'être intéressés par le projet, sont installés en Bourgogne, soit 7.000 emplois. Les promoteurs ont la volonté de mettre en commun des savoir-faire et de répondre collectivement à des appels d'offres.
A Dijon, un "pôle d'innovation goût-nutrition-santé" a été lancé fin 2004, dont le comité de pilotage rassemble une centaine d'entreprises, selon l'animateur de cette candidature, Thomas Derville, ancien vice-président d'Unilever Bestfood et ex-PDG d'Amora. Le pôle se déclinera dans les filières blé et panification, vigne et vin, condiments, ainsi que compléments nutritionnels.
A Chalon-sur-Saône encore, un pôle "image et ingénierie numérique" est en préparation depuis 1995, autour de Nicéphore Cité (du nom de l'inventeur de la photographie, Nicéphore Niépce, né à Chalon), qui est une plate-forme technologique rassemblant des partenaires comme Areva, Saint-Gobain et Kodak Industrie. La mission que se donne le pôle est de poursuivre le développement des technologies, et de les diffuser à l'ensemble des filières.
Enfin, autour du circuit de Magny-Cours, dans la Nièvre, se constitue un "pôle de la performance" tourné vers la mécanique, les matériaux et les transports. Une trentaine d'acteurs locaux, soit 500 personnes, sont mobilisés autour de ce projet. Quelque 70 entreprises peuvent être concernées à l'échelle régionale, d'après Philippe Guillaume, directeur général de Fibre active, l'agence de développement de la Nièvre.
La création de pôles de compétitivité, dotés d'une enveloppe globale de 750 millions d'euros en trois ans, associant entreprises, centres de formation et unités de recherche dans un souci de synergie, avait été annoncée fin 2004 par le Premier ministre Jean-Pierre Raffarin. |