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Loi Galland La Confédération des petites et moyennes entreprises "refuse scénario catastrophe" sur les marges arrière

La Confédération des petites et moyennes entreprises (CGPME) a indiqué mercredi qu'elle "refusait le scénario catastrophe" d'un plafonnement des marges arrière à 20% dans le cadre de la réforme de la loi Galland sur les relations entre les industriels et la distribution. Selon La Tribune mercredi, le Premier ministre souhaiterait une telle solution. Le plafonnement des marges arrière - sommes demandées par les distributeurs aux industriels en échange de prestations commerciales réelles ou supposées - "permettra aux distributeurs d'en répercuter une partie dans la baisse des prix au consommateur", précise La Tribune.\n Les marges arrière, qui ne peuvent pour l'instant être répercutées au consommateur en vertu de la loi Galland, représentent en moyenne 32% du tarif d'achat officiel des produits de marque.\n "Plafonner les marges arrières à 20% avec un basculement sur la facture de la part excédant ce seuil serait dévastateur pour le commerce de proximité, qui ne pourrait survivre à une n

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Selon La Tribune mercredi, le Premier ministre souhaiterait une telle  solution. Le plafonnement des marges arrière - sommes demandées par les  distributeurs aux industriels en échange de prestations commerciales réelles  ou supposées - "permettra aux distributeurs d'en répercuter une partie dans la  baisse des prix au consommateur", précise La Tribune.

Les marges arrière, qui ne peuvent pour l'instant être répercutées au  consommateur en vertu de la loi Galland, représentent en moyenne 32% du tarif  d'achat officiel des produits de marque.

"Plafonner les marges arrières à 20% avec un basculement sur la facture de  la part excédant ce seuil serait dévastateur pour le commerce de proximité,  qui ne pourrait survivre à une nouvelle guerre des prix", a indiqué dans un  communiqué la Confédération des petites et moyennes entreprises (CGPME).

Plutôt que "d'opérer un transfert des marges arrière vers l'avant", il  serait plus opportun de "les réduire en définissant et en encadrant la  coopération commerciale", estime-t-elle.

"La réduction des marges arrière ainsi réalisée entraînerait naturellement  une baisse des tarifs qui profiterait à l'ensemble des consommateurs, sans  pour autant déstabiliser l'ensemble des relations commerciales", explique la  CGPME.

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