Gel Quels sont les risques de dégâts sur protéagineux ?
Le froid survenu depuis une quinzaine de jours peut provoquer des dégâts plus ou moins important sur les protéagineux. Estimations d’Arvalis-institut du végétal et méthode pour un premier constat.
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Pour les protéagineux d'hiver, Arvalis Poitou-Charente estime que «Le froid survenu à partir du 20 février sur des protéagineux d'hiver à des stades 5 à 8 feuilles pour le pois et la féverole semés de fin octobre à mi-novembre et à des stades 8 à 10 feuilles pour le lupin semé 2eme quinzaine de septembre, pourrait entraîner quelques dégâts de gel d'apex », car à ce stade, les pois et les féveroles sont sensibles aux risques liées au gel. On est en effet au stade de l'initiation florale des tiges principales. Toutefois explique Arvalis, « il est fréquent que les tiges principales du pois d'hiver voient leur apex détruit et que les ramifications prennent le relais, compensant totalement ou en grande partie ce phénomène ». |
Pour un premier constat : (Conseils d'Arvalis) Dès la fin de la période de froid, prélever des plantes avec leurs mottes et les placer « au chaud » Observer leur comportement : si les plantes reprennent leur vigueur et restent vertes, il n'y a pas eu de dégâts. Dans le cas contraire, la plante va se dessécher et les bourgeons en formation noirciront. |
Deux facteurs vont encore dans le sens de dégâts modérés : La baisse des températures ayant été progressive sur les dernières semaines, il est possible d’après Arvalis « que les mécanismes de tolérance au froid pourront jouer leur rôle » et comme les sols ne sont pas humides, contrairement à janvier 2003, «risques de déchaussement apparaissent très limités».
«La féverole est peut être un peu plus sensible que le pois ; le lupin étant du même niveau de sensibilité que la féverole », précise encore Arvalis.
Pour les protéagineux de printemps.
« En Poitou-Charentes et Plaine de Vendée, les semis de pois réalisés fin janvier sont en cours de levée : la période la plus sensible étant celle de l'imbibition de la graine, cette phase sensible est passée et sauf cas particulier, il ne devrait pas y avoir de dégâts », rassure Arvalis qui met toutefois en garde dans l'hypothèse « d'une évolution brutale des conditions climatiques : pluies importantes et redoux, suivis à nouveau d'une période froide ». Des dégâts seraient alors prévisibles sur des plantules de graines mal enterrées.
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