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Droit fiscal Petites entreprises agricoles : exonération des plus-values professionnelles

La sortie d’un bien du patrimoine de l’exploitation (cession, retrait dans le patrimoine privé,...) entraîne une plus-value lorsque son prix de sortie est supérieur à sa valeur résiduelle.

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Le régime des plus-values réalisées au cours de l’exercice clos à compter du 01-01-04 sur cession d’éléments d’actif professionnel des petits exploitants agricoles, a été modifié par la loi pour l’initiative économique du 1er août 2003. Cette loi a augmenté le seuil d’exonération des plus-values et a instauré un dispositif d’exonération dégressive.

Les conditions d’exonération des plus-values

  1. Le montant des recettes TTC ne doit pas excéder 250 000 € avec une exonération dégressive pour les recettes comprises entre 250 000 €
    et 350 000 €. Au-delà de 350 000 €, la taxation s’effectue à taux plein.
    La limite des recettes à prendre en compte est la moyenne des recettes TTC encaissées au cours des deux années qui précédent celle de la réalisation de la plus-value nette.

  2. L’activité doit être exercée depuis au moins 5 ans (sauf expropriation). Ce délai s’apprécie à partir du début de l’activité jusqu’à la clôture de l’exercice.
  3. Le bien cédé ne doit pas être un terrain à bâtir.

Si une des trois conditions n’est pas remplie, la cession d’éléments de l’actif professionnel ne pourra pas faire l’objet de l’exonération et sera soumise au régime des plus ou moins values professionnelles.

Le régime de taxation des plus-values professionnelles

La taxation dépendra des immobilisations cédées et de leur durée de détention.

Les conséquences de la distinction des plus-values à court terme et à long terme sont les suivantes :

Les plus-values à court terme sont intégrées aux bénéfices agricoles et imposées selon le barème progressif de l’IR (de 0 à 48,09 %). La plus-value peut être répartie sur 3 années par fraction égale.

Les plus-values à long terme sont taxées au taux réduit de 16 % auxquels s’ajoutent 11 % de prélèvements sociaux. Soit un taux d’imposition de 27 %.

A noter : le régime concerne les exploitations soumises à l’I.R.

Les recettes à prendre en compte

Les recettes à prendre en compte sont celles effectivement encaissées par l’exploitant.

Parmi ces recettes, sont retenues notamment :

En revanche, ne sont pas retenues pour la détermination du montant des recettes :

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