Fleurs à emporter Eclosion de distributeurs automatiques de fleurs fraîches
Les distributeurs automatiques de fleurs fraîches dotées d'un réservoir d'eau font leur apparition en France, où un premier exemplaire a été placé la semaine dernière à l'aéroport de Montpellier-Fréjorgues à Maguio (Hérault), a constaté mardi un journaliste de l'AFP.
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L'appareil, qui a été simultanément mis en service dans un hôpital à Annecy (Haute-Savoie) et sur un grand boulevard au Havre (Seine-Maritime), est commercialisé par le groupe Polypap, dont le siège se trouve à Beaumont-Monteux (Drôme).
Il est déjà présent depuis plusieurs semaines en Italie, notamment dans les aéroports de Milan et Bergame, dans des cliniques en Espagne et des kiosques en Russie.
Cette machine réfrigérée se présente sous la forme classique d'une vitrine à l'intérieur de laquelle des bouquets, d'un prix variant entre 10 et 30 euros, sont équipés d'une poche d'eau afin de conserver les fleurs durant plusieurs jours, suivant un système breveté par la firme Polypap.
A l'aéroport de Montpellier, le distributeur, qui coûte environ 30.000 euros, n'est pour l'instant que loué, 400 euros par mois, par un fleuriste, qui devra regarnir les rayons tous les deux jours.
"On vise une clientèle assez aisée car la fleur reste un produit de luxe. La machine peut inciter un voyageur à acheter des fleurs sous le coup de l'impulsion. C'est l'occasion de faire un petit geste, de ne pas arriver les mains vides", indique à l'AFP Joël Eon, le fleuriste, installé depuis 15 ans dans une petite boutique à Prades-le-Lez, dans la banlieue de Montpellier.
Spécialisé dans l'emballage de fleurs, le groupe Polypap, qui compte des filiales en Espagne, en Italie et au Canada, emploie 42 salariés pour un chiffre d'affaires de 6 millions d'euros.
"L'appareil permet de vendre des fleurs dans des endroits où un commerce ne serait pas rentable. Il peut aussi être placé devant un fleuriste, ce qui lui permet de fermer plus tôt sa boutique", explique son PDG, Philippe Charrin.
"Pour un fleuriste, ce distributeur constitue seulement un complément de revenu", précise M. Charrin, selon lequel il faudrait quinze machines pour réaliser l'équivalent du chiffre d'affaires d'un petit fleuriste.
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