Droits de douane La France souhaite que tous les dossiers agricoles avancent au même rythme
La France souhaite que les différents volets agricoles des négociations commerciales progressent parallèlement, et pas seulement la question des droits de douane, a déclaré mercredi le ministre français du Commerce extérieur, François Loos.
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"Nous voilà engagés dans le vif de la discussion sur les droits de douane agricoles, puisque nous avons ouvert les travaux de conversion des droits (...) Mais deux autres domaines de la négociation agricole nécessitent des progrès au moins aussi importants: les soutiens internes et les soutiens aux exportations (...) L'ensemble de ces négociations doit progresser au même rythme que celles sur les droits de douane", a déclaré M. Loos.
Le ministre a précisé à l'AFP "ne rien voir venir" sur "la diminution des crédits à l'export américains, les disciplines sur les entreprises d'Etat et les aides alimentaires". "Pour que ce soit équilibré avant qu'on avance sur tout le reste, il faudrait déjà que sur ces questions qui ont été actées fin juillet l'année dernière, je vois quelque chose venir", a-t-il ajouté. M. Loos s'exprimait dans le cadre d'une réunion de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), en marge de laquelle les grandes puissances commerciales tentent de faire avancer le cycle de libéralisation des échanges de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) entamé en 2001 à Doha.
Le commissaire européen au commerce Peter Mandelson, qui négocie pour les Vingt-Cinq, a évoqué mercredi des "progrès" et la possibilité de trouver "la base d'un accord" sur la question de la conversion des droits de douane agricoles en pourcentages, méthode destinée à pouvoir ensuite plus facilement discuter de leur baisse.
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